L’atelier, consacré à la télédétection radar pour les surfaces continentales, a consisté en une formation (accessible gratuitement), de 2 jours et demi, suivie d’un colloque de même durée (au tarif modéré de 150€).
La formation s’est tenue du 29 au 31 mai fin de matinée
Au travers des participants et des intervenants pour les cours et TP, étaient présents dans l’amphithéâtre PICARD a l’ENSG une vingtaine de bureaux d’étude et une vingtaine d’ universités et organismes impliqués dans la télédétection. Sur plus de 80 manifestations d’intérêt pour cette formation, priorité a été donnée aux personnes s’inscrivant au colloque.
Certains auditeurs étaient complètement novices en terme de télédétection radar, d’autres déjà spécialisés, en particulier sur certains développements de logiciels.
Après décompte, il s’avère que la formation gratuite a drainé la plus grande partie des inscrits au colloque (en dehors bien sûr des intervenants scientifiques)
Résumons brièvement les sujets traités, sous forme de cours et TP : introduction aux images radar, comparaison avec l’optique, les images libres d’accès, initiation au logiciel libre SNAP de l’ESA, installation d’un Hub local de type SCIHUB de l’ESA, usage de SNAP en interférométrie, pratique cartographique par classification sur une séquence d’images Sentinel1 dual polarimétrie , en région équatoriale (usage des logiciels QGIS et OrfeoToolbox), analyse statistique des images radar.
Intervenants : H. Boulaassal , C.Cazals, C.Demange, P.L. Frison, B.Fruneau, A.Kemavo, C.Lardeux, J.M. Nicolas, J.P.Rudant
Le colloque a suivi en salle polyvalente a l’ENSG , du mercredi 31 après midi au vendredi 2 juin après-midi.
Un message de bienvenue de Nicolas Paparoditis, directeur de l’ENSG a été lu en début de session le mercredi apres midi.
Le colloque a réuni les participants autour d’exposés oraux (30 au total dont 4 conférences invitées) , de posters (au nombre de 6) et d’une table ronde le vendredi après-midi.
Parmi le public, se retrouvaient les contributeurs aux communications orales, une trentaine de participants à la formation, et plusieurs auditeurs intéressés uniquement par les présentations du colloque.
Les principaux thèmes traités : suivi de la végétation, en particulier forestière, zones urbaines, états de surface et occupation du sol, zones humides, séismologie, glaciers de montagne et icebergs, développements en traitements de données polarimétriques et interférométriques, progrès technologiques en systèmes SAR depuis SEASAT, programme EO de l’ESA et accès aux données, programmes spatiaux futurs (Biomass en particulier).
La table ronde, animée par Laurent Polidori (CESBIO), a réuni plusieurs participants appartenant à des organismes investis dans la télédétection spatiale : Frédéric Adragna (CNES), Nicolas Baghdadi (IRSTEA), Cdt Maxime Scannavino (BGHOM), Henri Laur (ESA), Vincent Pircher (MTES), Jean-Paul Rudant (UPEM), Cédric Véga (IGN)
Le sujet central était « Quelles applications opérationnelles issues des recherches en cours peut-on envisager grâce à l’imagerie radar en télédétection ». Le changement de stratégie scientifique de tous les projets de télédétection a été discuté, en mettant en relief le renouveau lié à la gratuité totale et à l’abondance des images Sentinel (en France, une image optique et radar pixel 10m, tous les 5 jours sur la même zone)
L’ensemble des produits liés à la formation et au colloque (exposés de cours-TP, images test, logiciels, exposés oraux du colloque) sont disponibles ou seront disponibles sur le site dédié. http://teledetection-radar.u-pem.fr/