HEDAVI de VisioTerra : De Discover à Explorer

Une nouvelle fonction est disponible dans HEDAVI de VisioTerra qui permet d’éditer une des vues des stories de Discover.

La vue est transformée en hyperlook dans Explorer offrant la possibilité de changer son style, modifier les traitements, l’exporter…


Cette nouvelle version d’HEDAVI s’accompagne de deux articles dans Earth online :
• Découvrez la Terre comme jamais
• Guide étape par étape

Contact : Kevin GROSS – VisioTerra – kevin.gross@visioterra.fr

DEMIX Operations Plateform v2.1 de VisioTerra

Dans le cadre du projet EDAP+ financé par l’ESA, VisioTerra a développé la « DEMIX Operations Plateform » capable de :
1. Offrir des Modèles Numériques d’Elevation (MNE) globaux et des MNE THR pour servir de référence.
2. Comparer les MNE selon différents critères et sur un ensemble de tuiles DEMIX pour classer les DEMs globaux dans un ordre de mérite.


Découvrir DEMIX Operations Plateform 

Contact : Axel CORSEAUX – VisioTerra – axel.corseaux@visioterra.fr

Ajout des MNT THR d’Uruguay à VtWeb (VisioTerra)

Deux Modèles Numériques de Terrain (MNT) d’Uruguay, distribués par l’Infraestructura de Datos Especiales de Uruguay (IDEuy), ont été ajoutés à VtWeb.

Ces MNTs de résolution spatiale à 1m et 2.5m permettent la qualification de MNT globaux à moyenne résolution comme le COP-DEM GLO-30 à 1 seconde d’arc (soit environ 30 mètres de résolution spatiale).


Une étude de ces deux MNT est disponible dans ce document.

Contact : Kevin GROSS – VisioTerra – kevin.gross@visioterra.fr

La course-croisière de l’EDHEC aux Sables-d’Olonne pour les étudiants de l’ESGT du Mans

Contact : avgt.esgt@gmail.com

L’association de voile des Géomètres et des Topographes (AVGT) a participé en avril 2024 à la célèbre course-croisière EDHEC organisée par l’école de commerce de Lille.

Sur une semaine, en avril, pendant les vacances de Pâques, la compétition a regroupé trois épreuves : le trophée « mer » avec la régate qui existe depuis 55 ans, le trophée « terre » créé dans les années 2000 avec du triathlon, et enfin un trophée « sable » avec du foot, du rugby et du volley. Voici le compte-rendu de la compétition !

Après 9 jours passés aux Sables d’Olonne, l’AVGT est de retour au Mans la tête haute !

Avec une délégation qui ne passe pas inaperçue, l’association s’est également faite remarquée grâce à ses performances sportives.

C’est sous un soleil radieux que les sportifs de l’ESGT ont pu s’exprimer librement sur le terrain et hisser les couleurs de l’association sur le podium. Dès le premier jour, les 10 joueurs de beach rugby sont sortis en tête du classement provisoire au terme des 4 matchs disputés. Nous laissant présager d’un combat pour monter sur la plus haute marche du podium. La seconde journée, des équipes plus aguerries nous ont fait face mettant en difficulté l’équipe. Ne concédant aucune victoire aux adversaires, les oranges se qualifient pour la phase finale suite à 1 victoire et 2 matchs nuls à ce stade de la compétition. Tous les espoirs sont désormais permis au terme de ces phases qualificatives car l’équipe est invaincue et compte bien le rester !

Les quarts de finale se déroulent alors dans une atmosphère électrique puisque c’est au bout des prolongations que les joueurs ont arraché une victoire permettant d’entrevoir le podium. Place à la demi-finale face à l’équipe de l’université de Paris cité, les matchs montent en intensité et chaque joueur redouble de vigilance, malgré une implication de tous les instants l’équipe s’incline aux portes de la finale sur le score de 2-1 à la dernière seconde. Néanmoins les rugbymen prennent leur revanche lors du match suivant qui déterminera quelle école aura l’honneur de monter sur la 3e marche du podium. Cette petite finale s’est jouée face à l’équipe “Centrale Rugby Club” qui avait mis en déroute les joueurs de l’ESGT l’année passée à Brest. C’est donc sur la plage du remblai et sous la clameur des supporters orange que l’AVGT triomphe et accroche une 3e place sur 11 équipes au classement général !

Et l’aventure ne s’arrête bien évidemment pas là, 3 équipes AVGT étaient au départ du défi

Terre (course d’orientation, triathlon, run & bike & canöe et laser run qui correspond à un biathlon), un programme chargé qui mettait à l’honneur la polyvalence des athlètes.

Lors de la 1ere épreuve l’équipe Topoturbo se classe à une prometteuse 4e place, lors du triathlon (300m de nage, 20km de VTT, 5km de course à pied) l’équipe reste dans la course en terminant 5e et en s’octroyant par la même occasion les maillots jaunes de leaders provisoires. La régularité est ainsi récompensée, un système de balise a été mis en place par l’organisation tout au long des épreuves pour garantir le passage sur le parcours et ainsi éviter les raccourcis et donner une dimension d’orientation au défi. La force de Topoturbo réside en son sens de l’orientation puisque l’équipe n’a jamais eu de malus et a fait la différence à ce niveau ci. Ensuite l’épreuve de Run & Bike & Canöe se révèle être très ludique, le principe ? Échanger à volonté entre les 2 coureurs et le cycliste le vélo pour couvrir la distance en le moins de temps possible. Arrivée en 9e position, les cartes sont rebattues et tout reste à faire pour le trio en pole position de l’ESGT. La dernière épreuve peut tout changer et les différences de temps entre équipes seront triplées afin d’ouvrir les portes du podium à tous les challengers. Topoturbo s’élance sur cette épreuve en 3e position et court pour défendre le podium. Une boucle de 600m à réaliser entre chaque tir, 3 passages sur le pas de tirs. A l’arrivée, chaque membre de l’équipe est au bout de l’effort et fier du chemin parcouru mais reste dans l’attente des résultats. Verdict : une solide 3e place sur l’épreuve vient sceller le second podium de l’AVGT avec l’équipe Topoturbo et faire la fierté de l’association. Les équipes 2 et 3 terminent respectivement aux 24e et 30e place sur 60 équipes engagées.

Nous avions également 2 équipes engagées sur le défi sable avec le rugby féminin et le football. Malheureusement, nos joueuses et nos joueurs n’ont pas réussi à se hisser sur le devant de la scène et se classent à la 7e et 11e place de la compétition.

Direction maintenant sur les flots où la régate n’avait rien d’une croisière et où les imprévus ont rythmé la semaine de nos apprentis marins.

Le tout a débuté par une arrivée anticipée aux Sables d’Olonnes pour récupérer Tartane (notre bateau) sur le mythique ponton Vendée Globe de port Olona. Notre vendredi fut consacré à la découverte et la préparation du bateau avec Franck Aussedat le skipper.

Tartane est un Grand Surprise, une catégorie de bateau monotype, c’est-à-dire que tous les bateaux avec lesquels nous allons régater sont identiques. C’est la grande différence avec les années précédentes ou l’AVGT s’engageait sur des régates composées de bateaux aux tailles et vitesses différentes. Le Grand Surprise est un bateau léger et rapide qui se manœuvre avec 7 équipiers.

Les autres marins de l’équipage arrivent le samedi avec le reste des équipes de l’école.

Nombre d’entre nous n’avions pas ou peu d’expérience en mer. Franck, régatier expérimenté ayant participé aux jeux olympiques, a eu un rôle de coach pendant les deux jours d’entraînement samedi et dimanche. Les deux journées d’apprentissage dans des conditions météo très clémentes furent une belle réussite avec une belle maîtrise des manœuvres.

Lundi matin, lors du briefing météo, nous avons vite compris qu’une journée difficile nous attendait. Une mère formée accompagnée d’un vent atteignant 30 nœuds en rafale a mis la flotte à rude épreuve. Le démarrage d’un bateau concurrent avant le top départ fit monter encore un peu le stress. Un bon départ nous a permis d’être au contact des premiers sur la première partie du parcours. Notre inexpérience couplée au fort vent ne nous a pas permis d’envoyer le spi (grande voile d’avant utilisé en vent arrière). Nous terminons la régate en milieu de flotte.

Lors de l’attente entre les deux régates, nous apprenons que les résultats de la première seront annulés pour problème d’organisation. Le mal de mer, le froid et la fatigue mirent à mal l’équipage. Le scénario de la deuxième régate et des deux régates du mardi furent similaires. Le bateau a beaucoup souffert sur les deux jours, voiles déchirées, problème de batterie et moteur, problème de glisse et structurel sur le mat. Nos fins de journée étaient donc consacrées à réparer le bateau.

Les trois derniers jours dans des conditions plus clémentes furent très plaisants. Les manœuvres étaient fluides avec un équipage maîtrisant mieux son sujet mais d’importants problèmes de glisse ne nous permirent pas de rivaliser avec les vitesses du reste de la flotte.

Cette semaine se termina donc sur un étrange sentiment d’un bateau bien maîtrisé avec une belle technique sur les manœuvres mais des faibles vitesses et donc une décevante 18e place au classement général sur 24…

Le bilan reste tout de même très positif pour tout le monde avec beaucoup de plaisir pris sur l’eau malgré les conditions difficiles en début de semaine.

Car la CCE est un grand moment de rencontre, écoles d’ingénieurs, de commerce, de paramédical, d’universités, l’ambiance sur place était au rendez-vous et nous avons pu échanger avec un grand nombre d’écoles au moment des défis et également lors des soirées. Une chose est sûre : la couleur orange est désormais bien associée aux étudiants de l’ESGT, où que nous allions, nous ne passions jamais inaperçus.

La CCE est aussi un grand catalyseur au sein de l’école, les IG3 et IG4 ont vécu chaque jour aux côtés les uns des autres, au camping, au village jour ou bien sous le chapiteau lors des soirées. En somme des beaux moments de cohésion entre les 3e et 4e année du cycle ingénieur. L’école participe à notre formation théorique, les associations développent les interactions sociales, de camarades de promo à futurs collègues voire amis la ligne est fine et l’AVGT ravie de contribuer à cette synergie en organisant des moments de partage qui resteront gravés au-delà de la scolarité au Mans.

Ainsi s’achève cette semaine haute en couleurs et nous sommes fiers de revenir avec des résultats à l’issue du plus grand événement sportif étudiant d’Europe, témoignage fort de notre motivation et notre implication en amont de cet événement !

Nous tenons tout naturellement à vous remercier pour la confiance accordée, grâce à votre soutien cette nouvelle édition de la Course Croisière Edhec aux Sables d’Olonne fut un succès.

L’AVGT a déjà le regard tourné vers la 57e édition, le bureau sera renouvelé prochainement et nous espérons laisser place à une équipe tout aussi motivée pour faire rayonner la venue des futurs ingénieurs topographes sur la côte Atlantique !

L’équipage prêt à partir !

Le sweat avec le logo SFPT !

L’AVGT toute voile dehors !

Équipe de voile de l’AVGT

L’équipe de Rugby féminin

Podium de l’épreuve de trail

La SFPT prépare un numéro spécial de la RFPT sur Pléiades Neo

Suite au séminaire Pléiades Neo organisé à Toulouse par la SFPT en octobre 2023, un numéro spécial de la revue de la SFPT consacré à l’utilisation des satellites Pléiades Neo est en préparation. Si vous avez des travaux utilisant des images Pléiades Neo que vous souhaiteriez publier, vous pouvez encore le faire. Voici les liens utiles :

Contact : Michaël Tonon michael.tonon@airbus.com

Groupe AFRIQUE, renforcement des contacts avec les formations africaines en Sciences Géographiques

Les membres du groupe Afrique, présents à l’AG du 3 avril 2024 (Camille Pinet, Jérôme Picard, Jean Paul Rudant), proposent plusieurs actions en vue de mieux cerner les activités des membres SFPT en Afrique et de faciliter la communication autour  des “compétences SFPT” dans les pays du Sud, en terme de sciences géographiques.

Action 1 – En profitant du fait que de nombreux membres SFPT enseignement dans des formations en Afrique, amorcer le recensement de celles qui portent sur la géo-information afin de leur envoyer un dossier sur la SFPT et la RFPT (intérêt en particulier du libre accès). Ce même dossier pourra être également diffusé auprès des formations en France.

Informations utiles pour ce recensement : titre de la formation, ville ; nom du responsable et si possible, adresse mail et téléphone.

Action 2 – Constituer un support de documentation à partir de contributions des membres, en vue d’appuyer les formations précédentes pour les cours, TP, TD, sujets de projet, , idées de stage…

Comment procéder ?  Fournir un court texte résumant brièvement les ressources en indiquant les liens permettant leur consultation et/ou leur téléchargement.

Le Centre de Développement du Numérique de l’Université de Douala est d’accord pour constituer un point relais en Afrique centrale et regrouper physiquement une partie de ces ressources pour en faciliter localement la diffusion.  Ce mode de diffusion pourra être généralisé ensuite auprès des autres universités intéressées.

Pour cette 2ieme action, les contributions de plusieurs membres d’institutions peuvent déjà être regroupées, par exemple pour l’ENSG, ONF-I, IGN FI, ESA, EO-Collège, laboratoires PRODIG, LASTIG… Ouverture possible-souhaitée hors SFPT.

 Ces premières ressources seront complétées grâce aux nouveaux contributeurs.

Toutes idées bienvenues pour enrichir cette démarche.  Une proposition plus étoffée sera ensuite élaborée.

Pour les membres intéressés (et contacts éventuels bienvenus de partenaires extérieurs à la SFPT), merci de contacter :

jean-paul.rudant@univ-eiffel.fr 

jerome.picard@cnrs.fr,

cpinet@ignfi.fr

VR2Planets présente : VRExplorer

SAS VR2Planets
2 rue du château de l’Éraudière
44322 Nantes Cedex 3, France

Immersion et collaboration dans vos données géoréférencées

Pour des formations, de l’analyse collaborative, des opérations de communication, client ou grand public, cet outil a été pensé pour vous permettre de mettre en valeur la grande richesse de vos données !

VR2Planets, startup nantaise, spin of du CNRS, met à disposition de ses utilisateurs un outil innovant permettant de s’immerger dans les jumeaux numériques de terrains : le 1er SIG collaboratif temps réel compatible VR !

  • Visualisez des données massives géoréférencées

Grâce à un environnement virtuel innovant, entièrement développé en interne, la plateforme VRExplorer vous permet d’agréger vos jumeaux numériques de terrain en préservant toute l’intégrité des données. Passez de vos données brutes à des environnements virtuels collaboratifs en quelques clics ! Compatible avec les standards de géoréférencements OGC Fusionnez vos couches d’imagerie 3D avec vos maillages texturés et nuages de points dans un même environnement et visualisez vos scènes virtuelles dans un outil fluide.

  • Partagez vos environnements et projets à travers le monde

Les utilisateurs connectés se voient, se parlent et arpentent les terrains virtuels de l’échelle orbitale jusqu’à l’échelle 1 : 1, d’un simple mouvement. Partagez vos points de vue, vos interprétations et vos analyses en temps réel, même depuis des continents différents.

  • Immergez-vous grâce à pleine compatibilité du système avec les nouvelles technologies de la réalité virtuelle

Compatible avec les casques de réalité virtuelle ou simplement derrière son écran, collaborez à distance avec vos collègues, immergez – vous, préparez ou revivez vos campagnes de terrains afin de multiplier les points de vue et les analyses contextualisées.

  • Archivez vos projets en gérant les droits de visibilité au sein de vos équipes

Bénéficiez d’un espace de stockage personnalisable. Gérez la visibilité de vos contenus et les rôles de vos collaborateurs dans un environnement collaboratif. Fusionnez vos données géoréférencées en créant des scènes virtuelles.

Demandez une démonstration : contact@vr2planets.com

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DANS LA PRODUCTION DE CARTES DE COUVERTURE DU SOL : STRATÉGIE ACTUELLE DE L’IGN

Anatol Garioud, Eva Bookjans, IGN, prénom.nom@ign.fr

L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) a pour mission de créer une carte de référence nationale, l’OCS-GE (Occupation du Sol à Grande Échelle), afin de mesurer et surveiller l’artificialisation du territoire français. D’ici fin 2024, l’OCS-GE couvrira l’ensemble de la France en fournissant une description détaillée à la fois de la couverture du sol et de ses usages (voir Figure 1). Cela permettra à la France d’atteindre son objectif de la ZAN (Zéro Artificialisation Nette) d’ici à 2050, conformément à la loi climat et la résilience adoptée en 2021.

Afin d’accélérer la production de la composante “couverture du sol” de l’OCS-GE, l’IGN a travaillé sur la mise en place d’un modèle d’intelligence artificielle (IA) de segmentation sémantique pour prédire la couverture du sol. Le modèle exploite les images aériennes de la BD ORTHO à 20 cm de résolution spatiale et composées de 4 canaux radiométriques (rouge, vert, bleu, infrarouge), ainsi qu’une information d’élévation (modèle numérique de surface – modèle numérique de terrain).  Créer un modèle robuste et fiable à l’échelle nationale est un défi majeur en raison des variations du paysage à travers le territoire (par exemple, urbain versus rural, océanique versus montagneux). Par conséquent, le modèle a été entraîné avec des données d’entraînement (annotations), couvrant une variété de zones réparties sur l’ensemble de la France métropolitaine et associées à des dates d’acquisition de l’imagerie variables. Cela garantit que l’hétérogénéité spatiale et temporelle du territoire soit prise en compte dans le modèle, notamment les différents types de paysages et leurs variations saisonnières. Au total, plus de 2500 km² d’images aériennes ont été annotés par des photo-interprètes.

Le modèle d’IA à l’échelle de la France, prédit 16 classes de couverture du sol avec une précision de 78% et une mIoU (intersection moyenne sur l’union) de 58%. Dans le cadre de son ambition d’améliorer davantage le modèle, l’IGN a également lancé le défi FLAIR #1 [https://ignf.github.io/FLAIR/index_fr.html] à l’attention de la communauté scientifique et technique, dont les résultats ont été par la suite intégrés à la production. Pour faciliter à d’autres acteurs la classification de la couverture du sol sur les images BD ORTHO, l’institut a également publié une série de modèles d’IA pré-entraînés et de la donnée d’entraînement sur la page Hugging Face de l’IGN [https://huggingface.co/IGNF].

Outre son rôle essentiel dans la production de l’OCS-GE, la sortie du modèle IA à l’échelle de la France est désormais un produit à part entière : CoSIA, pour Couverture de Sol par Intelligence Artificielle (voir Figures 2 et 3). Ces cartes sont générées de manière automatique, sans les spécifications rigoureuses de l’OCS-GE, permettant de les rendre disponibles plus rapidement, et de conserver la résolution spatiale des images aériennes BD ORTHO (voir Figure 4 pour une comparaison entre CoSIA et l’OCS-GE). CoSIA doit être actualisée à intervalles réguliers de 3 ans, en synchronisation avec la production de la BD ORTHO. Sa première version, disponible ici [https://cosia.ign.fr], a suscité l’intérêt de divers utilisateurs potentiels tels que les services gouvernementaux régionaux français, des associations environnementales à but non lucratif, des agences d’urbanisme ou encore le monde académique. Bien que CoSIA soit la sortie directe non corrigée du modèle d’IA, son niveau de détail géographique et ses 16 classes de couverture du sol en font une donnée à forte valeur ajoutée pour différents cas d’utilisation, tels que l’identification de la nature dans les zones urbaines, la cartographie des corridors écologiques, l’urbanisme et l’étude des liens entre la santé des individus et leur environnement, pour n’en citer que quelques-uns.

En résumé, la mise en place du modèle IA dans le processus de production de l’OCS-GE a permis d’accélérer l’identification de la couverture du sol français et l’IGN met à disposition du public les cartes et les modèles résultants. Cela favorise le développement de nouvelles applications et permet aux décideurs politiques, de la sphère privée et au grand public de mieux et plus rapidement répondre aux défis écologiques et socio-économiques actuels.

Figure 1. Example de l’OCS-GE décrivant 14 classes de couverture du sol (en haut) et 19 classes d’usage du sol (en bas).

Figure 2. Illustration schématique de la production de l’OCS-GE et de CoSIA.

Figure 3. Exemple du produit CoSIA à 16 classes d’occupation du sol.

Figure 4. Comparaison technique des deux produits OCS-GE et CoSIA.

Figure 5. Exemples de cas d’usage des cartes CoSIA.

Les défis de la Libye (VisioTerra)

L’étude réalisée par VisioTerra identifie les différents défis auxquels est confrontée la Libye et les solutions apportées par les satellites et services Copernicus.

Ce pays du Nord de l’Afrique est le théâtre d’enjeux importants tels que les sècheresses, les inondations fluviales, la perte du couvert forestier, les pollutions marines…


Lire l’étude 

Contact : Serge RIAZANOFF – VisioTerra – serge.riazanoff@visioterra.fr

Nouvelle méthode de comparaison de MNE (VisioTerra)

Dans le cadre du projet d’évaluation des données Earthnet (EDAP+) financé par l’Agence spatiale européenne (ESA), un article scientifique a été réalisé par VisioTerra et publié dans l’International Journal of Geo-Information (IJGI).

Cet article présente une nouvelle méthode d’estimation des déplacements planimétriques entre deux Modèles Numériques d’Elevation (MNE) avec une précision sub-pixellaire.

Lire l’article

Contact : Axel CORSEAUX – VisioTerra – axel.corseaux@visioterra.fr

NewSpace 2024, lancement réussi du CSA (VisioTerra)

Tenue à Luanda (Angola), la conférence NewSpace 2024 a surtout consacré le lancement du « Conseil Spatial Africain » (CSA) et de la future « Agence Spatiale Africaine » (AfSA). Notre partenaire AfEOS et sa Directrice Ouafae KARIM ont participé à deux tables rondes :

1. « Solutions spatiales pour la gestion des catastrophes : surveillance, modélisation et adaptation du climat« 


2. « Quelles sont les prochaines étapes ? Discuter des principaux points à retenir et de la voie à suivre pour l’industrie spatiale africaine« . 

Contact : Serge RIAZANOFF – VisioTerra – serge.riazanoff@visioterra.fr

GMES & Africa – 2ème atelier « eau et ressources naturelles » (VisioTerra)

Tenu à Nairobi (Kenya), le second atelier a rassemblé les consortia GMES&Africa dont les thématiques sont liées à la gestion de l’eau et des ressources naturelles.

Ouafae KARIM, Directrice d’AfEOS, a présenté deux des géoservices prévus dans la plateforme GERNAC :
• navigation fluviale.
• surveillance des inondations.


Une application smartphone est en cours de développement qui aidera les navigants en déroulant la cartographie spécialisée selon les normes internationales de navigation fluviales.


Voir la présentation 

Contact : Ouafae KARIM – AfEOS – ouafae.karim@africa-eo-services.ma

Changement climatique et interaction homme-environnement dans le Caucase : perspectives géo-bio-archéologique et littéraires

1er et 2 décembre 2023, École Normale Supérieure, Paris

Le Caucase est une chaine de montagnes s’étendant de la mer Noire à la mer Caspienne, limite conventionnelle entre l’Europe et l’Asie, très tôt évoquée dans la mythologie grecque comme la Géorgie, sur son versant sud-ouest. La Géorgie est le pays de la Colchide, de la Toison d’or et de Médée, du mont Kazbek dans le haut Caucase où fut enchainé Prométhée ayant dérobé le feu de l’Olympe pour le donner aux humains. Le Caucase abrite une exceptionnelle biodiversité. Il est dominé par un ancien volcan, le plus haut sommet de l’Europe, le mont Elbrouz culminant à 5643 m.

Le colloque, organisé par Anca Dan (ENS/CNRS-AOrOc : : Archéologie et Philologie d’Orient et d’Occident, Paris) et Mikheil Elashvili (Ilia State University à Tbilisi en Géorgie, chercheur invité à l’ENS), a rassemblé une équipe internationale et pluridisciplinaire sur la thématique du changement climatique affectant le Caucase : https://ceres.ens.psl.eu/?Changement-climatique-et-interaction-homme-environnement-dans-le-Caucase

Luc Lapierre (SFPT, membre associé à AOrOc), auteur de la présente newsletter, a été invité à y assister, à la suite de la conférence sur l’imagerie spatiale au service du patrimoine culturel des 2 et 3 novembre 2023 au CNES à Paris : https://www.sfpt.fr/2024/06/limagerie-spatiale-au-service-du-patrimoine-culturel-2/

Le Caucase voit ses glaciers se réduire comme à peu près partout sur la planète. Les problèmes politiques, militaires et économiques des pays où se situe cette chaîne de montagnes n’ont pas permis de lui donner toute l’attention qu’elle mérite. Des chercheurs de disciplines très diverses, allant des géosciences aux sciences humaines et sociales, se rejoignent pour élaborer des reconstitutions de son paléoenvironnement et des scénarios pour son évolution future. Ce colloque, sur la thématique du changement climatique dans le Caucase, a rassemblé nombre de ces chercheurs.


L’évolution des glaciers du Caucase entre 2000 et 2019 (présentation M. Elashvili)

L’évolution des glaciers du Caucase entre 2000 et 2019 (présentation M. Elashvili)

Les participants au colloque dans la salle des Actes de l’ENS

Les participants au colloque dans la salle des Actes de l’ENS

Le programme du colloque était divisé en plusieurs sections et une session posters.

Après-midi du 1er décembre :

  • Section 1 : Glaciers (3 communications),
  • Section 2 : Des lieux et des humains (3 communications),

Journée du 2 décembre :

  • Section 3 : Arbres et fleurs (3 communications),
  • Section 4 : L’eau, le lac et la rivière (2 communications) ,
  • Section 5 : Glace et poussière (3 communications),
  • Section 6 : Fleuve et mer (3 communications),
  • Session posters (au nombre de 6).

La fin de la première après-midi nous a ramené dans le passé avec l’interprétation théâtrale du texte d’Eschyle en grec ancien : Prométhée enchainé par Philippe Brunet (Univ. de Normandie)
Des institutions de nombreux pays ont contribué aux travaux présentés : Allemagne, Arménie, Espagne, Estonie, France, Géorgie, Italie, Roumanie, UK, USA.

Interprétation en grec ancien du texte d’Eschyle, Prométhée enchaîné, par Ph. Brunet

Interprétation en grec ancien du texte d’Eschyle, Prométhée enchaîné, par Ph. Brunet

Dans ces travaux sur le Caucase, notamment pour le suivi de l’évolution des glaciers, les moyens de télédétection ont une part significative : ils sont aériens, essentiellement sur drone, ou spatiaux ; les deux se complètent. Par exemple, les images des satellites Sentinel-2 et WordView 3 ainsi que des modèles numériques de surface ALOS-PALSAR complétés par de la photogrammétrie par drone ont été exploités pour caractériser des changements de paysage dans une vallée du Caucase méridional par A. Nadaraia d’Ilia State University.

Une communication marquante de F. Zăinescu et A. Vespremeanu-Stroe de l’Université de Bucarest a montré une simulation dynamique de l’évolution du delta du Danube (sur le littoral occidental de la mer Noire, à l’opposé de la Géorgie) avec le logiciel Delft3D en incluant l’influence des vagues. Le lidar du satellite IceSat-2 a permis la mesure précise des altitudes du delta en montrant qu’elles sont très faibles et le rendent vulnérable à l’élévation du niveau de la mer. Cette communication ne concernait pas le Caucase, mais a fait connaître l’intérêt et les méthodes que l’on peut utiliser dans la modélisation des deltas, quand on étudie toute la chaîne de changements environnementaux entraîné par le changement climatique. 

Un challenge pour les techniques de télédétection ressort des travaux d’A. Dan et d’U. Schlotzhauer de l’Institut archéologique allemand de Berlin, pour aider à la localisation de l’antique colonie grecque de Phasis, liée au mythe des Argonautes, en Géorgie, dans la région boueuse et boisée de l’embouchure du fleuve Rioni, le fleuve Phase de l’Antiquité.

Ce colloque a permis à l’auteur de la présente newsletter d’échanger avec des collègues de l’Univ. de Tbilisi, de l’Univ. du Maine (USA) et de l’ENS, sur la possibilité d’utiliser des images et des Modèles Numériques de Surface du satellite à très haute résolution, Pléiades Néo et, à moyen terme, de la constellation CO3D (Constellation Optique 3D) prévue d’être lancée en 2025.

La visite de l’Ambassadeur de Géorgie, Gotcha Javakhishvili, a montré l’intérêt que son pays porte à ces travaux et à leurs développements futurs.

Tous les participants du colloque présents à Paris

Contact : Luc Lapierre
Animateur du groupe archéologie et architecture de la SPPT
http://www.archeo.ens.fr/Lapierre-Luc.html

L’Imagerie Spatiale au Service du Patrimoine Culturel

2 et 3 novembre 2023, Centre National d’Études Spatiales, Paris

Les 2 et 3 novembre 2023, le Centre National d’Études Spatiales (CNES) à Paris a accueilli un événement majeur pour les domaines de l’archéologie et de l’imagerie spatiale : la conférence « L’Imagerie Spatiale au Service du Patrimoine Culturel ». Organisée au siège du CNES, cette conférence a mis en lumière les avancées et le potentiel de l’imagerie spatiale dans la préservation et l’étude du patrimoine culturel mondial. Malgré les perturbations climatiques (les lignes ferroviaires Nord et Ouest de la France et RER étaient partiellement interrompues), près d’une soixantaine de personnes étaient présentes sur site, et plus de 200 personnes se sont connectées en ligne afin d’assister à la conférence.

Objectifs et Thématiques

L’objectif principal de cette conférence était de souligner l’importance et le potentiel de l’imagerie spatiale pour le patrimoine culturel. Pour ce faire, des exemples issus d’un large éventail de pays et de contextes géographiques ont été présentés. La conférence s’est structurée en sept séances, cinq séances archéologiques organisées par régions géographiques (18 communications) et deux séances concernant les images spatiales et leurs traitements (8 communications). Chaque journée s’est conclue par une table ronde.

Les thèmes abordés incluaient :

– La recherche de sites archéologiques,

– La contextualisation géographique et la caractérisation de sites archéologiques.

– L’utilisation d’images spatiales en complément d’images issues d’autres sources, notamment de drones.

– Le suivi de sites archéologiques concernant la détérioration du paysage, les pillages archéologiques, etc.

– Les divers types d’images spatiales à disposition et leurs caractéristiques

– Les types d’algorithmes permettant de les traiter avec une part importante faite à l’intelligence artificielle et l’hybridation de plusieurs types de données.

Première table ronde, avec de gauche à droite :
N. Masini (CNR), Ph. Maisongrande (CNES), M. Dabas (AOrOc), L. Lapierre (SFPT), K. Schörle (CNRS), S. Gadal (AMU)

Présentations et Intervenants

La conférence a bénéficié de la participation de trente intervenants internationaux, chacun apportant son expertise et ses perspectives sur l’utilisation de l’imagerie spatiale. Les présentations ont fourni des retours d’expérience concrets et variés, illustrant comment ces technologies peuvent révolutionner la manière dont nous découvrons, analysons et préservons les sites historiques et culturels. Les interventions ont permis d’explorer en profondeur comment l’imagerie spatiale peut être utilisée pour identifier de nouveaux sites archéologiques ou en assurer le suivi, notamment dans des régions difficilement accessibles. Ces images contribuent à donner une contextualisation géographique permettant de situer ces découvertes dans leur environnement naturel et historique, offrant une compréhension plus complète et précise.

Outils et Algorithmes

Un des points forts de la conférence a été la présentation de la part du CNES et aussi de l’IGN des outils et des algorithmes disponibles pour la communauté scientifique. Les participants ont pu découvrir des outils avancés pour le traitement des images spatiales, incluant des technologies d’intelligence artificielle qui permettent de traiter et d’analyser de vastes ensembles de données de manière plus efficace et précise. l’ASI (Agence Spatiale Italienne) – ESA et le CNR (Conseil National de la Recherche – Italie) ont montré leurs applications archéologiques de l’IA. L’hybridation des données, combinant des images spatiales avec d’autres sources d’information, a également été discutée. Cette approche multidisciplinaire offre des perspectives nouvelles et enrichissantes, permettant une analyse plus holistique des sites archéologiques.

Organisation et Collaborations

La conférence a été organisée par le CNES et ses COMET ( COMmunautés d’ExperTs) en collaboration avec le CNRS, la SFPT (Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection), le programme CartoMundi de la MMSH Aix-en-Provence, l’Amidex Spatialisation au Maghreb (SPAT) et l’UMR 7299 (Centre Camille Jullian). L’organisation a été dirigée par Luc Lapierre (SFPT, ingénieur honoraire du CNES), Katia Schörle (Aix-Marseille Université, CCJ, CNRS), Céline Calleya, Dominique Pheav, et Yannick Tanguy (CNES). Cette collaboration a permis de réunir des experts de différents horizons, enrichissant les échanges et les débats.

Beaucoup des participants à la conférence en présentiel, mais aussi en distanciel

Conclusion et perspectives

« L’Imagerie Spatiale au Service du Patrimoine Culturel » a été un événement marquant, offrant une plateforme unique pour discuter des avancées technologiques et de leurs applications pratiques dans le domaine de l’archéologie et de la conservation du patrimoine.

Cette conférence a permis de nombreuses discussions entre les deux communautés présentes (archéologues et experts de l’imagerie spatiale) qui ne se rencontrent habituellement pas et a été une amorce pour de futurs échanges. Les présentations ont non seulement démontré tout le potentiel de l’imagerie spatiale, mais ont été sources de réflexions pour de nouvelles collaborations et recherches futures. L’imagerie spatiale a montré qu’elle a une place de choix en archéologie seule ou combinée avec d’autres moyens de télédétection et qu’elle a un rôle important à jouer, avec un enjeu majeur, celui de la collaboration internationale pour l’avenir de la préservation du patrimoine culturel et le développement de la recherche archéologique.

Les intervenants sont sollicités pour publier leurs travaux dans un numéro spécial de la revue RFPT de la SFPT intitulé Imagerie Spatiale et Patrimoine. Pour toute information supplémentaire ou participation: https://rfpt.sfpt.fr/index.php/RFPT/about/submissions

Contacts : luc.lapierre@sfpt.fr et katia.schorle@cnrs.fr

Programme détaillé

Conférence sur l’Imagerie Spatiale au Service du Patrimoine Culturel

2-3 Novembre 2023
Paris, 2 Pl. Maurice Quentin, 75001 Paris

Salle Espace

Jeudi 2 novembre 2023

Présidence : Céline Calleya, CNES

9h15 Introduction : Céline Calleya, Dominique Pheav, Yannick Tanguy (CNES)

9h25 Organisateurs : Luc Lapierre (SFPT), Katia Schörle (CNRS)

9h35 Mot d’accueil, Spatialisation du Patrimoine au Maghreb (SPAT) : Sébastien Gadal (Aix- Marseille Univ.), Ridha Ghaddhab (Univ. Sousse) et Katia Schörle (Aix Marseille Univ., CNRS, CCJ)

Séances Thématiques

Séance 1 : Europe

Présidence : Antony Hostein, EPHE

10h00 Aurore di Liberto (HALMA /Université de Lille) « Centuriation, données spatiales et analyse régressive en archéologie (contexte de la Manche) »

10h25 Sébastien Gadal (UMR ESPACE/Aix-Marseille Université) « Modeling the spatial distribution of the Causse’s Dolmens by the remote sensing »

Séance 2 : Maghreb

Présidence : Véronique Brouquier-Reddé, AOrOC

11h20 Luc Lapierre (SFPT/ACT/Aouras/AOrOc), K. Schörle (CNRS/CCJ/AMU), C. Briant-Ponsart (CRAHAM), Y. Riahi (Yebni/AOrOc), R. Suarez (MMSH) « AFRICA : Projet de cartographie collaborative de l’Afrique du Nord antique, défis et enjeux »

11h45 Luc Diatta (CEREGE/Aix-Marseille Université), Julien Seinturier(LIS/Université de Toulon) « Dégradation du patrimoine archéologique, dynamique littorale et suivi par imagerie satellitaire et orthophoto : le cas des Kerkennah, Tunisie »

14h00 Alessia Brucato (ISPC/Université de Bari) « Exploitation of Satellite imagery for the identification of Pre-historic sites in the Sahara »

14h25 Abdelhakim Oukaour (ANHIMA/EPHE) « Contribution des images satellites à la géorectification des positions des sites et des tracés des voies antiques : exemple de l’Atlas archéologique de l’Algérie et de la carte de Salama »

Séance 3 : Techniques images

Présidence : Philippe Maisongrande, CNES

15h20 Le programme de Recherche surfaces continentale : Philippe Maisongrande (CNES)

15h40 Pôle Theia, PEPS et Dinamis : Steven Hosford (CNES)

16h00 Imagerie spatiale hyperspectrale : Marie Lefèvre-Fonollosa (SFPT)

16h20 Imagerie spatiale radar : Philippe Durand (CNES)

16h40 Intelligence artificielle et hybridation : Yannick Tanguy (CNES)

17h00 Arianna Traviglia (ASI Agenzia Spaziale Italiana – ESA) « Cultural Landscapes Scanner » (CLS) et l’Intelligence Spatiale dans la télédétection des sites »

17h25 Nicola Masini (CNR-ISPC, Potenza, Italie) « Earth Observation Data and Artificial Intelligence for the Study and Preservation of UNESCO Natural and Cultural Heritage: Peru »

18h00 Table ronde

Présidence : Michel Dabas, AOrOC

Vendredi 3 novembre 2023
 

Séance 4 : Logiciels de traitements d’images

Présidence :Yannick Tanguy, CNES

9h00 Outils de traitements pour l’imagerie Orféo toolbox : Yannick Tanguy (CNES)

9h20 CO3D et logiciels 3D : David Youssefi, Dimitri Lallement (CNES)

9h40 Logiciel 3D MicMac : Ewelina Rupnik (IGN)

Séance 5 : A l’Est de la Méditerranée

Présidence : Anca Dan, AOrOC

10h00 Anca Dan (AOrOc), Luminita Preoteasa, Alfred Vespremeanu-Stroe (Université de Bucarest)

 « Chilia-Lykostoma (Nord du Delta du Danube, frontière Roumano-Ukrainienne) : les apports des images satellitaires à l’histoire, archéologie et géoarchéologie de l’Europe »

10h25 Martine Assenat, Antoine Perez (CRISES/Montpellier III), Christian Leduc (IRD) « L’apport des images satellitaires à la connaissance de la topographie antique de Diyarbakir et de son environnement »

11h10 Louise Rayne (Newcastle University) « Mapping desertification in the Middle East and North Africa’»

11h35 Claude Vibert-Guigue(AOrOc) « Le réservoir monumental d’Azraq, Jordanie, apport des images satellitaires en contexte d’oasis »

12h00 François Leclère (AOrOc)« TANIS / AVARIS-PIRAMESSE. Géoarchéologie et paléopaysage d’importantes cités anciennes égyptiennes du delta du Nil, à l’aide de l’imagerie satellitaire à très haute résolution Pléiades Neo »

Séance 6 : Patrimoine culturel, suivi des risques

Présidence : Tim le Berre, DELPAT, Armée de Terre, Musée de la Légion Étrangère

13h45 Samira Mobaied (Biopeace) « L’utilisation des images satellites pour la recherche à distance dans les zones d’héritages culturel et naturel »

14h10 Serhii Telizhenko(Institute of Archaeology, NAS, Ukraine) « Space images and monitoring damage to archaeological heritage sites in the East and South of Ukraine »

14h35 Julia Nikolaus and Kieran Westley, (MAREA/Univ. Ulster) « Urban expansion and coastal change: monitoring threats and damages to coastal archaeology in Libya »

Séance 7 : Perspectives globales

Présidence : Ricardo González Villaescusa, ARSCAN

15h15 Anne Casile (PALOC/IRD) « Lire les paysages d’un site archéologique à partir de l’imagerie satellite et aérienne. Le projet MANDU, Inde centrale »

15h40 Laura Morabito (RCU, Saudi Arabia) « Building resilience from afar: remote sensing for heritage management in the fast-paced development context of AlUla (KSA)»

16h10 Table ronde bilan et perspectives de collaborations

Présidence : Luc Lapierre (SFPT), Katia Schörle (Aix-Marseille Univ., CCJ, CNRS), Céline Calleya (CNES)

Symposium franco-brésilien de télédétection

La SFPT est partenaire du symposium de la Commission III « Remote Sensing » de l´ISPRS, organisé sous l´égide de la France et du Brésil à Belém, en Amazonie brésilienne, du 4 au 8 novembre 2024. Environ 200 contributions ont été soumises et serviront de base à un programme scientifique qui couvrira la télédétection sous tous ses aspects : missions spatiales, systèmes imageurs, algorithmes de traitement et une grande diversité d´applications.

Pour en savoir plus : https://selperbrasil.org.br/events/belem-2024-tc3-symposium/ 

Inscription : Inscrivez-vous avant le 30 juin pour bénéficier du tarif réduit.

Sponsoring : Contactez-nous pour connaître les opportunités d´exposition industrielle et de sponsoring.

Des excursions sont organisées pour les participants qui souhaitent profiter de cet événement pour découvrir l´Amazonie.

Contact : laurent.polidori@ird.fr 

Poste au CEA d’Ingénieur traitement des images satellitaires optiques et infrarouges H/F

Le CEA recherche un(e) ingénieur(e) traitement satellitaires d’images optiques et infrarouges, pour le laboratoire chargé de la caractérisation et la surveillance des sites et des installations d’intérêt par imagerie satellitaire.

L’annonce est disponible ici : https://www.emploi.cea.fr/offre-de-emploi/emploi-ingenieur-traitement-des-images-satellitaires-optiques-et-infrarouges-h-f_31762.aspx