Dimanche, pour la journée du patrimoine, je visitais l’Académie, et dans une vitrine de la bibliothèque Mazarine, se trouvaient trois moulages de poignées d’épées d’académiciens célèbres.
Dont celle-ci :
G. Poivilliers – Académie des sciences – 1948
Il s’agit bien de Georges Poivilliers (1892-1968), Centralien, père de la photogrammétrie aérienne, membre de l’Académie des Sciences en 1948, et inventeur du stéréo-restituteur du même nom dans les années 1920. Le Service Géographique de l’Armée, puis l’IGN en ont assuré l’expérimentation et la validation ; l’IGN en a utilisé opérationnellement plusieurs versions jusqu’à aujourd’hui. En recherchant de l’info sur la significations de cette épée (notamment le personnage composant la garde), je me suis rendu compte qu’il en existait une description détaillée publiée par nos collègues de l’AFT dans XYX134 paru il y a 10 ans… et rédigé par Robert Vincent et Jean Poivilliers. On y apprend que la garde représente Icare, le premier des photographes aériens…
Georges Poivilliers fut également un membre éminent de la SFPT. Il y eut donc une époque où la SFPT a compté dans ses rangs un académicien !
L’Équipe GAT (Géoinformation et Aménagement du Territoire ) de la Faculté des Sciences et Techniques de Tanger de l’Université Abdelmalek Essadi a organisé la conférence ICESAS 2022 du 23 au 25 mai 2022 à Tanger (ICESAT = Conférence Internationale Multidisciplinaire: Sciences de l’Environnement et Etudes Appliquées).
Pour la recherche, les centres d’intérêt de l’équipe GAT concernent principalement la gestion de l’environnement et en particulier de l’agriculture, du patrimoine forestier, des domaines côtiers et des infrastructures. Les recherches effectuées nécessitent une approche pluridisciplinaire des phénomènes biogéographiques/environnementaux à évolution spatio-temporelle ; s’étendant des techniques de collecte des données à la modélisation, l’analyse et le contrôle des systèmes afin de développer des outils fiables pour l’aide à la prise de décision.
Le site https://fr.calameo.com/read/0054489148d4737621149 présente une synthèse des activités du projet PPR2 OGI-Env : Outil de Gestion Intégré de l’Environnement. entre2016 et 2022 (resp. Mina Amharref) . Ce projet a été soutenu par le MENFPESRS et le CNRST avec des partenaires socio-économiques ORMVA Loukkous, DR- HCEFLCD Rif, et l’ABHL, Maroc ainsi que des partenaires étrangers. Dans le cadre de ce projet une convention a été signée avec plusieurs ministères (Ministère de l’agriculture et de la Pèche maritime, Ministère Délégué charge de l’Eau) ainsi qu’avec le Haut-commissariat aux eaux et Foret et à la lutte contre la désertification, .dans le but de renforcer la sécurité hydrique au Maroc.
Un second projet lancé plus récemment (resp. Samed Bernoussi) : Outil de Gestion Intelligente des eaux d’irrigation et du patrimoine forestier» a pour objectif de mieux gérer les ressources en eaux utilisées en agriculture à travers l’optimisation de son utilisation et l’estimation des quantités d’eau utilisées pour des parcelles et cultures données
Au niveau formation, l’équipe s’investit fortement dans une Filière d’Ingénieurs en Géo-information, filière crée dans le cadre d’un projet Tempus européen auquel ont participé plusieurs universités, en particulier belges et françaises, ainsi que la SFPT.
Les actualités de la SFPT, publiées au fil de l’eau ou trimestriellement dans la Lettre d’Information, sont regroupées dans un nouveau menu pointant lui-même vers :
Chaque année, les étudiants de l’ESGT organisent le Cercle Geo.
Il se tiendra le 13 octobre 2022 au Mans et sera l’occasion pour les étudiants, les professionnels et les entreprises de se rencontrer autour du thème principal de l’imagerie 3D et plus largement sur les thématiques de l’école. Les professionnels pourront proposer différentes activités : une conférence de 10/15min en amphithéâtre devant les personnes présentes au cercle géo, une présentation de matériel ou de travaux dans un espace dédié, un stand de stage dating ou les personnes présentes sur site pourront se rencontrer.
Cette manifestation sera ouverte aux étudiant.e.s de l’INSA Strasbourg, de l’ESTP Paris, de l’ENSG et probablement des BTS MGTMN.
L’AFT est heureuse de pouvoir vous inviter au FORUM DE LA TOPOGRAPHIE 2022 le jeudi 17 novembre 2022 de 9 h à17 h au lycée des métiers Gaudier-Brzeska à Saint-Jean-de Braye près d’Orléans
Le thème proposé porte sur l’intégration de solutions connectées sur les chantiers
L’accès au salon professionnel et aux conférences est gratuit sur inscription obligatoire à l’adresse : www.billetweb.fr/forum-aft, avec possibilité de réserver le repas de midi.
L’annonce du forum et le programme de la journée figurent sur l’affiche ci-attachée. Il ne faut pas hésiter à partager l’information.
Venez échanger avec les leaders internationaux du traitement SAR et découvrir comment enrichir vos SIG avec des informations dérivées de données SAR
Nous avons le plaisir de vous inviter au SAR Analytics Symposium, un évènement international, qui réunira des prestataires de service SAR et les métiers s’appuyant sur l’information géospatiale, afin de présenter et partager des études de cas et des applications basées sur des données SAR.
Les participants auront ainsi l’occasion d’élargir leurs connaissances en s’inspirant d`applications métiers concrètes, le tout dans un environnement exceptionnel au cœur de Berlin. La participation à l’évènement est limitée à 120 personnes, afin de faciliter les échanges entre les participants. Toute la conférence sera présentée en anglais ; cependant aucune expertise technique dans le domaine du SAR n`est pré-requise.
Parmi les sujets abordés :
L’actualité et le futur des satellites SAR,
L`exploitation de données SAR en temps quasi-réel,
L’extraction d’informations à partir du SAR dans le domaine de l’environnement et du développement durable
La détection de changements au cours du temps et à très haute précision,
L’analyse et la compréhension des déplacements du sol et des infrastructures,
L`intelligence artificielle pour enrichir les informations dérivées à partir des données SAR
Nombre de places limité !
Le SAR Analytics Symposium est limité à 120 participants: merci de vous inscrire rapidement !
Le prochain appel à sujets de thèse du CNES sera ouvert du lundi 3 au vendredi 28 octobre 2022. Le CNES invite les laboratoires à soumettre leurs propositions de sujets de thèse via la plateforme d’appels à contributions du CNES : https://appels-sciences.cnes.fr/fr.
Les sujets sélectionnés seront affichés à l’appel à candidatures qui sera ouvert du 1er février au 16 mars 2023
Le programme d’allocations de recherche doctorales et postdoctorales du CNES est un des piliers de la préparation du futur au CNES. Il a pour objectif de :
Former des jeunes chercheurs et des ingénieurs dans le domaine spatial
Assurer un environnement scientifique d’excellence et une forte capacité d’innovation :
entretenir un riche vivier de compétences pour l’écosystème spatial national, académique et industriel.
fortifier les échanges entre jeunes chercheurs, industrie et laboratoires.
Soutenir la recherche spatiale dans les domaines :
des sciences utilisatrices de moyens spatiaux : Univers, Terre et Environnement, Micropesanteur
des sciences pour l’ingénieur : systèmes orbitaux et transport spatial
des sciences humaines et sociales (droit, économie, gestion…)
Renforcer les liens entre les jeunes chercheurs, le CNES et l’industrie :
organisation des journées d’Accueil Jeunes Chercheurs (JAJC ou JC1)
Organisation des journées CNES Jeunes chercheurs (JC2), journées de rencontres et de présentation de leurs travaux de recherche
organisation de rencontres avec les industriels sur le SIAE (Salon du Bourget)
Ce programme a pour objectif la formation par la recherche d’étudiants intéressés par les activités liées au spatial, tout en développant des recherches d’intérêt pour le secteur spatial. Dans ce cadre, les thèses du CNES sont obligatoirement cofinancées par un partenaire (public ou privé), afin de s’assurer de l’intérêt des sujets dans cet écosystème, et afin de placer les doctorants dans un réseau propice à leurs perspectives d’emploi. Cette formation par la recherche doit mener à l’obtention d’un doctorat en France. Elle se fait dans un cadre académique, les étudiants devant être inscrits en thèse auprès d’une école doctorale dans un organisme habilité à délivrer le diplôme de docteur.
Post-doc ou poste d’ingénieur de recherche sur le traitement et l’analyse des observations satellite microondes en Antarctique – H/F
Les satellites fournissent des observations cruciales pour étudier le climat du vaste continent Antarctique. Les données des radiomètres microonde sont notamment utilisées pour observer la fonte sur les plateformes de glace en périphérie du continent. Malheureusement ces capteurs ont une résolution grossière, environ 60 km pour le capteur SMOS, insuffisante par rapport à la variabilité de la fonte dans ces zones, et à la résolution des modèles météorologiques. L’objectif du projet est d’améliorer cette résolution par traitement d’image, en exploitant la superposition partielle de plusieurs observations journalières. Cette technique a déjà été exploitée pour les capteurs SSM/I, mais doit être adaptée à SMOS.
Ce poste est ouvert pour 11 mois dans le cadre du projet CNES SMOS HR, mais il s’inscrit dans un cadre plus large. Notre équipe participe actuellement à plusieurs projets ESA sur l’exploitation des capteurs microonde en Antarctique et au Groenland pour l’estimation de la fonte, la température des calottes et les propriétés du manteau neigeux ainsi qu’en modélisation dans le domaine microonde. Le candidat pourra s’intégrer pleinement dans ces projets scientifiques et dans notre équipe et ainsi acquérir une expérience de recherche de post-doctorat de plusieurs années.
Appel international a candidatures pour l’inscription au programme des masters régionaux diplômants, 5ème promotion (pour la période janvier 2023 à décembre 2024)
Brève présentation de l’ERAIFT
École Régionale postuniversitaire d’Aménagement et gestion intégrés des Forêts et Territoires tropicaux (ERAIFT), Centre de catégorie 2 sous l’égide de l’UNESCO a été créée le 10 avril 1999, autour du programme MAB de l’UNESCO sur l’homme et la biosphère, qui vise un développement humain durable en harmonie avec l’environnement.
Depuis sa création, l’ERAIFT contribue depuis sa création au renforcement des capacités des cadres et décideurs originaires de 22 pays francophones et lusophones d’Afrique Subsaharienne et de la région de l’Océan indien en matière de gestion des aires protégées, ainsi qu’en aménagement durable des forêts et territoires tropicaux.
La base pédagogique et conceptuelle de l’ERAIFT est l’approche systémique, qui est interdisciplinaire, intersectorielle, participative ; bref globale et intégrée. C’est le fil conducteur des enseignements et travaux de recherche à l’ERAIFT. Son site web : www.eraift-rdc.org
Ses offres de formations diplômantes
Une formation doctorale internationale (PhD) en Aménagement et Gestion Intégrés des Forêts et Territoires tropicaux.
Formation en Masters régionaux (MSc)
Master professionnel en Gestion des Aires protégées (GAP)
Master professionnel en Gestion des Réserves de Biosphères (GRB)
Master professionnel en Technique d’Aménagement Forestier (TAF)
Master de Recherche en Aménagement et Gestion Intégrés des Forêts et Territoires tropicaux (AGIFT)
Cette formation est arrimée au système LMD de la réforme de Bologne, avec une semestrialisation des cours, et une mobilité régionale des étudiants lors de la spécialisation. Les deux premières promotions de master sont complètement terminées ; la 3ème et la 4ème sont en cours de manière chevauchantes et compte en moyenne une dizaine de nationalités des étudiants. En vue d’augmenter l’efficience de l’École, un appel à manifestation d’intérêt vient d’être lancé pour le recrutement de la 5ème promotion.
Appel international a candidatures pour l’inscription au programme des masters régionaux diplômants, 5ème promotion (pour la période janvier 2023 à décembre 2024)
Dans le cadre du consortium AGRINATURA-ERAIFT, un appel international à candidatures est lancé pour le recrutement des 40 boursiers devant constituer la 5ème promotion des masters régionaux diplômants de l’ERAIFT.
Avec la tenue de notre Assemblée Générale début mai et celle du XXIVè Congrès de l’ISPRS en juin, ce deuxième trimestre 2022 a donné lieu à une activité importante pour notre Société.
Nous étions environ 25 participant.e.s pour cette AG un peu particulière, puisque largement dédiée à une réflexion collective pour « construire ensemble la SFPT de demain » et préserver son attractivité dans un paysage national et international très changeant. Nous travaillons maintenant à organiser les contributions afin de former 2 ou 3 groupes de travail qui auront en charge d’écrire puis de mettre en œuvre leur feuille de route. Nous vous donnerons plus de détail à la rentrée sur les mandats des groupes et leur organisation. Je remercie toutes celles et ceux qui ont participé à l’exercice et invite tous nos adhérents à s’investir aux côtés du CA pour capitaliser sur cette première réflexion. Par ailleurs vous trouverez dans la newsletter les principaux éléments des bilans moral et financier ainsi que la liste des nouveaux élus au Conseil d’Administration. Le bureau que nous avons souhaité élargir accueille deux nouveaux membres.
L’Evènement de cette année 2022, c’est donc la tenue du XXIVè Congrès de l’ISPRS en juin à Nice. Après les éditions virtuelles 2020 et 2021, nous étions tous et toutes impatient.e.s d’y participer. Je félicite Nicolas Paparoditis, notre Directeur du Congrès, ainsi que toute l’équipe qui s’est dépensée sans modération pour nous offrir une édition foisonnante et indiscutablement très réussie, de la séance d’ouverture avec un film étonnant de Jean Vigo au dîner de gala dans les jardins de la villa Ephrussi de Rotschild à St Jean Cap Ferrat, sans oublier bien sûr le cœur de la semaine avec les nombreux échanges scientifiques autour des différentes sessions orales et posters. L’Assemblée Générale de l’ISPRS s’est également longuement réunie. La candidature franco- brésilienne pour la présidence de la Commission III présentée par Laurent Polidori et soutenue par la SFPT a été élue. Laurent organisera prochainement un webinaire sur les opportunités que cela crée pour notre communauté nationale et vous pourrez échanger avec lui si vous souhaitez participer aux groupes de travail qui se mettent en place dès à présent.
Vous trouverez également dans cette newsletter des communications de nos membres et notamment l’annonce de deux appels à projet, l’un du CNES pour des actions de R&T et l’autre d’Airbus concernant Pléiades Neo. Enfin nous souhaitons la bienvenue à deux nouveaux membres, la société ARSKAN et l’équipe de recherche SEAL de l’EPITA.
Il est maintenant temps de laisser la place à la pause estivale. Tout le Conseil d’Administration se joint à moi pour vous souhaiter un excellent été. Nous vous attendons reposé.e.s et bien sûr motivé.e.s pour démarrer dès la rentrée les passionnants chantiers qui nous attendent.
L’AG de la SFPT s’est tenue en présentiel au GeoRoom de l’IGN le 5 mai toute la journée.
Bilan moral 2021 de la SFPT, présenté par le Secrétaire Général :
Les adhésions payantes sont en forte hausse (+13,2%). Vous êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre !
Nous avons eu en 2021 deux nouveaux membres bienfaiteurs (CLS Group et Parrot Drones) et cinq nouveaux membres de soutien (GEInfra, Tetis, VR2Planets, Kermap, GGS).
Un séminaire a pu être organisé à la sortie de la COVID en novembre 2021 : le Soixantenaire de la SFPT (65 participants, 29 entreprises représentées).
La convention SFPT-IGN a été renouvelée
La SFPT a lancé une série de visio-conférences scientifiques organisées sur un mode régulier, animées par Marie-José Fonollosa (déjà deux de faites en 2022).
Un numéro papier de la revue est sorti en 2021 (expédition début 2022) : le numéro 223 de la revue, numéro spécial Afrique, extrêmement riche en contenu (Jean-Paul Rudant rédacteur associé).
Certains groupes de travail ont eu une activité particulièrement dynamique (groupe Afrique animé par Jean-Paul Rudant, groupe Archéologie/Architecture animé par Luc Lapierre et groupe Hyperspectral animé par Jean-Baptiste Féret).
Par ailleurs, la SFPT a connu en 2021 quelques changements profonds :
Départ volontaire fin septembre 2021 de notre assistante Isabelle Grujard après 23 ans de bons et loyaux services. Ce départ nous a contraint à faire évoluer notre organisation et à nous doter d’outils professionnels de gestion.
Déménagement de la SFPT des locaux de l’ENSG pour rejoindre ceux de l’IGN à Saint-Mandé.
Bilan financier 2021 de la SFPT, présenté par le Trésorier :
L’exercice 2021 s’est soldé en négatif, essentiellement suite aux paiements des indemnités légales de départ d’Isabelle Grujard, départ qui n’avait pas été prévu. Néanmoins, la trésorerie devrait se redresser en 2022 du fait qu’il n’y a plus de salaire à verser.
Renouvellement partiel du Conseil d’Administration de la SFPT :
Le CA de la SFPT a 21 membres, grosso modo renouvelés par tiers tous les deux ans en temps normal ou dans le cas de démission. Cette année, il y avait six postes à renouveler et un poste à remplacer (démission). Les résultats des votes sont les suivants :
Remplacement de Pierric Ferrier, démissionnaire : Cécile Vignolles (CNES) est élue pour le remplacer.
Renouvellement de 6 postes (X. Bodin, R. Heno, E. Labergerie, M. Lointier, R. Marion, M. Pierrot-Deseilligny) : Philippe Albert (Geofit), François Becirspahic (IGN), Cyrielle Guérin (CEA), Raphaële Héno (IGN), Elisabeth Simonetto (CNAM/ESGT), Sylvia Sylvander (CNES) sont élus au CA de la SFPT.
Bienvenue aux nouveaux membres du CA !
Un buffet a réuni ensuite pour déjeuner l’ensemble des participants.
L’après-midi, une séance de travail en groupe, animée par Françoise de Blomac, a permis de faire réfléchir les membres de la SFPT sur les façons de faire évoluer la SFPT pour s’adapter aux nouvelles demandes. Ces préconisations déboucheront sur une liste d’actions que le CA de la SFPT s’engagera à mener à bien dès que possible.
Présentation technique de Pierre-Marie Brunet (CNES) lors du Soixantenaire de la SFPT (Novembre 2021)
La SFPT a organisé l’évènement majeur de la communauté de la photogrammétrie et de la télédétection que constitue le congrès ISPRS. La dernière fois que le congrès ISPRS avait eu lieu en France était en 1934 ! La dernière édition, prévue initialement en 2020, était sous la présidence de Nicolas Paparoditis (IGN ENSG) et s’est tenue enfin en présentiel à Nice du 5 au 11 juin 2022, après deux années d’organisation virtuelle à cause de la COVID.
Si le bilan administratif de l’évènement reste encore à faire, c’est déjà un beau succès scientifique compte-tenu des circonstances compliquées (publics chinois et russes globalement absents pour des raisons externes).
La SFPT a le plaisir d’y avoir retrouvé de très nombreux de ses membres qui, soit sur des stands, soit dans des présentations scientifiques ou des fora, ont participé activement à la manifestation. Cela a été l’occasion pour la d’organiser en mode hybride (présentiel/distanciel) un CA sur le salon.
La Présidente Aurélie Sand et le Secrétaire Général Michaël Tonon ont représenté la SFPT à l’Assemblée Générale de l’ISPRS.
L’AG de l’ISPRS a renouvelé les présidences des commissions de l’ISPRS. Voici les nationalités à la tête des commissions :
Commission I (capteurs) : Chine + Brésil.
Commission II (Photogrammétrie) : USA + Suisse.
Commission III (Télédétection) : France + Brésil. Laurent Polidori (membre de la SFPT) est élu président de la commission.
Commission IV (information géospatiale) : Australie – Italie.
Commission V (éducation) : USA+ Philippines.
L’AG a aussi renouvelé le bureau de l’ISPRS. Le nouveau bureau est le suivant :
Présidente : Lena Halounová (République Tchèque).
Vice Président : Nicolas Paparoditis (France).
Secrétaire Général : Jie Jiang (Chine).
Trésorier : Stewart Walker (USA).
« Past President » : Christian Heipke (Allemagne).
La SFPT dispose de plusieurs membres bien situés dans l’organisation de l’ISPRS :
Laurent Polidori (IRD) à la tête de la commission III.
Ewelina Rupnik (IGN) dans un groupe de travail de la commission II.
Nicolas Paparoditis (IGN ENSG), vice-président de l’ISPRS.
Bravo à eux !
Enfin, l’AG de l’ISPRS a choisi la ville du prochain congrès : ce sera Toronto (Canada) en 2026 !
Visite du président sortant de l’ISPRS, Christian Heipke (deuxième à partir de la gauche) sur le stand SFPT, en présence de notre présidente Aurélie Sand (3ème à partir de la gauche) et de membres du CA de la SFPT.François Lombard (Airbus) lors de l’Opening Ceremony du congrès ISPRS le 6 mai 2022
Le CNES a annoncé le 17 mai 2022 lors de sa journée de l’innovation à Toulouse la mise en place d’un challenge destiné à stimuler l’innovation en facilitant l’accès à ses appels à propositions, notamment auprès d’acteurs du monde non spatial. L’appel à propositions de ce premier Challenge R&T pour les Systèmes orbitaux sur le thème : Méthodes d’hybridation des données d’observation de la Terre s’inscrit dans cette démarche. Il est ouvert du 15 juin au 15 septembre 2022. Afin d’explorer un maximum de possibilités en matière d’hybridation de données, les concepts d’hybridation éligibles seront très variés :
données spatiales / modèles physiques,
mesures / données exogènes (mesures satellite et cartes, données météo, données télécom ou GNSS etc.).
multi-modale (plusieurs types de capteurs ou des prises de vue différentes d’un même capteur),
multi-temporelle (une même source mais des acquisitions réparties dans le temps)
Le challenge « Hybridation » s’adresse à toutes les typologies d’acteurs (laboratoires de recherche, entreprises y compris celles de taille petite ou moyenne…) qui peuvent déposer leur candidature en proposant un développement innovant basé sur leurs produits ou services, et ainsi avoir l’opportunité, s’ils sont sélectionnés, de présenter leurs dossiers devant un jury lors d’un Pitch Day.
Un budget de l’ordre de six cent mille euros est mobilisé par le CNES pour soutenir les meilleures innovations.
Retrouvez ICI l’appel à proposition détaillé comprenant toutes les informations de candidatures (contexte, thématiques détaillées du challenge, conditions et calendrier de candidature et plus encore !).
Les dates à retenir : 15 juin : Lancement du challenge 15 septembre : Clôture du dépôt des candidatures 15 septembre-10 octobre : Etude des candidatures 10 octobre : annonce des dossiers présélectionnés 17 octobre : Pitch day pour la sélection finale des lauréats
Par Michaël Tonon, expert en cartographie et télédétection, Airbus
Pendant l’ISPRS à Nice, Airbus a lancé le Pléiades Neo challenge. Le Pléiades Neo challenge est dédié aux experts en imagerie et à la communauté scientifique : si vous utilisez des images satellites pour vos études ou vos projets, vous pourriez être intéressés par le fait d’utiliser des images Pléiades Neo dans vos futurs projets afin d’en vérifier les performances, d’améliorer celles de vos applications ou d’en développer de nouvelles
Parmi tous les projets déposés, l’équipe d’Airbus sélectionnera les plus innovants dans différentes thématiques. Si vous êtes retenus, vous accéderez gratuitement aux images Pléiades Neo souhaitées, en archive ou en programmation, à travers notre plateforme OneAtlas.
Pour participez, inscrivez-vous sur le site suivant :
Suivre l’évolution de la Terre mois après mois, sur des images claires et homogènes, dans un format simple d’accès, ouvert à tous et gratuit : c’est désormais possible grâce à Nimbo Maps, développé par la start-up rennaise Kermap.
Dernière-née de l’écosystème Nimbo, cette nouvelle plateforme d’observation de la Terre fait le pari de la simplicité. L’évolution des surfaces émergées s’y dévoile chronologiquement, sur des cartes homogènes et sans nuages allant jusqu’à une résolution de 10m.
Ces visualisations sont issues des images satellites Sentinel 1 et 2 du programme Copernicus. Une ressource d’imagerie ouverte dont Kermap entend simplifier et démocratiser l’accès. D’une part en pré-traitant les images grâce à l’IA pour produire des synthèses mensuelles immédiatement exploitables. D’autre part grâce à une plateforme qui se veut ergonomique et accessible même aux non-initiés. Le tout intégralement développé en interne, hébergé et distribué dans un cadre 100% souverain. Pour cette réalisation, Kermap a bénéficié du soutien de l’Agence spatiale européenne (ESA), ainsi que de l’accompagnement du CNES.
Suivi en continu
Le principe de Nimbo Maps : un mois, une carte, de janvier 2020 jusqu’au dernier mois achevé. Plusieurs cartes, même, puisque ces synthèses mensuelles sont proposées en quatre compositions : naturelle, proche infrarouge, NDVI et radar.
Pour suivre l’évolution des territoires aux différents mois disponibles, des fonctionnalités simples d’utilisation sont proposées : “diviser”, “glisser” ainsi que des animations en timelapse à réaliser soi-même en quelques clics sur la zone de son choix.
Kermap continue par ailleurs à enrichir la plateforme, qui permettra bientôt de remonter jusqu’en 2017. La couverture de Nimbo Maps – 20 millions de km² actuellement, de l’Irlande à l’Iran – doit aussi être étendue à l’ensemble des terres émergées de la planète d’ici à la fin d’année. Enfin, d’autres procédés de traitement IA permettront à Nimbo Maps de livrer d’ici quelques mois des images en super-résolution, à 2,5m.
Gratuit et ouvert à tous
L’accès à Nimbo Maps est ouvert à tous sur inscription et gratuit, à l’adresse maps.nimbo.earth. La création d’un compte Nimbo inclut un forfait mensuel de crédits de navigation pour bénéficier, là aussi gratuitement, de l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme sur ordinateur. Également inclus, l’accès aux flux cartographiques permettant aux spécialistes de l’information géographique d’exploiter les fonds de carte issus de Nimbo Maps.
Au-delà de l’offre gratuite, plusieurs formules d’abonnement comprennent l’accès à des produits destinés aux professionnels. Ces offres payantes donnent accès aux APIs Nimbo, afin de récupérer clé-en-main des données exclusives supplémentaires produites en interne par Kermap, notamment pour le domaine agricole (identification et suivi des cultures en quasi temps réel).
Mangrove, île de Qeshm (Arabie Saoudite), en PIR. et en RVB