Le 28 janvier dernier, à l’âge de 60 ans, Philippe Albert nous quittait. Efficace et toujours disponible il avait rejoint le Bureau de la SFPT en 2022 comme chargé du numérique afin de nous aider à dynamiser notre site web et consolider l’apprentissage de notre logiciel de gestion des adhérent.e.s.
Sa présence tranquille, sa gentillesse, sa générosité, son humanisme et son professionnalisme vont nous manquer. Il avait vraiment à cœur de faire progresser la SFPT dans son usage des outils numériques. Une très belle personne dont nous gardons au Bureau comme au CA un souvenir présent et lumineux. Au nom de la SFPT et à titre personnel, j’adresse mes sincères condoléances à ses proches et à ses collègues de GEOFIT.
Son engagement fidèle et désintéressé envers la SFPT nous oblige. J’espère que nous serons nombreux à notre Assemblée Générale 2024 le 3 avril à Paris pour faire vivre notre association dans la convivialité, proposer des évènements, discuter de la Revue, des groupes thématiques… et renouveler un tiers du CA ainsi que plusieurs postes du bureau.
L’autre grand évènement de cette année 2024 est le mid-term symposium de la Commission III Télédétection de l’ISPRS, qui se tiendra du 4 au 8 novembre à Belém. La présidence franco-brésilienne de la Commission est soutenue financièrement par la SFPT et ce symposium est une opportunité pour montrer notre savoir-faire français. L’appel à sponsoring est ouvert de même que la réservation des stands pour l’exposition industrielle. Des tarifs négociés sont accessibles aux membres de la SFPT. Pour ces deux évènements, vous trouverez plus d’informations dans la Newsletter.
Avant de vous laisser découvrir les autres news de cette lettre, je souhaite vous remercier toutes et tous de votre intérêt pour la SFPT et de vos implications dans ses activités.
Personnellement mon mandat de présidente s’achèvera à la prochaine Assemblée Générale. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec les instances de pilotage de l’association, Bureau et CA, que je remercie également. Ce sont des instances de travail mais aussi de convivialité où le rire et l’amitié ont heureusement toute leur place. Je tiens à souligner aussi l’excellent travail de notre rédactrice en chef et de tout le Comité de Rédaction pour améliorer la notoriété de notre Revue, ainsi que la dynamique des différents groupes « thématiques » et les évènements qu’ils organisent.
Comme présidente j’ai été admirablement soutenue par toutes vos initiatives et votre dynamisme. Je ne suis pas inquiète pour l’avenir de la SFPT tout en vous rappelant à toutes et tous qu’elle est ce que nous en faisons et qu’il n’est pas nécessaire d’être au CA pour y contribuer, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Bonne lecture et au plaisir de vous retrouver le 3 avril pour l’AG,
L’archéologie au pixel près. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette vue zénithale sur les vestiges du complexe funéraire de la reine Ânkhnespépy II, à proximité du Caire, a été obtenue depuis le sol.
Il s’agit en fait de la projection horizontale d’un modèle 3D de cet ensemble architectural. La reconstitution à la fois globale et ultra-réaliste du site agrège plus de 2000 photos prises au cours de trois campagnes de fouilles successives.
Anne Richer-de-Forges1, Mathieu Fauvel2, Eric Barbe3, Sylvie Durrieu3, Frédéric Frappart4, Dino Ienco3, Pierre-Olivier Malaterre5, Renaud Marti3, Kenji Ose3, Marie Weiss6
Le réseau Télédétection INRAE fédère les experts en télédétection et les utilisateurs de produits de télédétection au sein d’INRAE. Ce nouveau réseau inter-départements est porté par un groupe dynamique vous proposant des séminaires, des webinaires… et synthétisant l’information en télédétection sur son site web.
Le séminaire « La Télédétection à INRAE. Pratiques et attentes chez les utilisateurs et les experts » a réuni 125 personnes les 12 et 13 octobre 2022 à Montpellier. Suite à ce séminaire, le réseau Télédétection INRAE a été créé.
Ce réseau est animé par un binôme qui s’appuie sur un bureau de correspondants de différents départements INRAE (figure 1).
Créer un espace de rencontre entre les utilisateurs de la télédétection et les thématiciens en informant sur les nouvelles missions, les nouvelles données, les nouveaux outils… et en mettant à disposition une cartographie des experts en télédétection par domaine (optique, radar, lidar…).
Porter à connaissance les produits de télédétection utilisés ou générés dans les unités pour améliorer la capitalisation et la valorisation des données de télédétection acquises et/ou exploitées à INRAE.
Organiser des formations et faire connaître les offres disponibles (continues ou professionnelles) en télédétection. Le réseau pourra organiser et/ou participer à des ateliers méthodologiques et des formations aux outils de visualisation et de traitement des données de télédétection et des méthodes. Un catalogue des formations existantes (y compris les écoles d’été) est également disponible sur le site du réseau.
Pour cela, le réseau télédétection a mis en place plusieurs actions :
Organisation des séminaires du réseau : il est prévu d’en faire un tous les 2 ans. Ces séminaires comportent un volet scientifique (présentations de travaux de doctorants, de faits marquants, de projets…), un volet sur des outils INRAE en télédétection et un temps d’échanges. Le prochain séminaire se tiendra les 4-5 novembre 2024 à Toulouse.
Organisation et animation de 3 webinaires par an. Le premier a porté sur l’occupation du sol OSO à l’échelle nationale. Le second a concerné la télédétection comme outil de suivi de la santé des forêts françaises. Le troisième est sur la télédétection comme outil de cartographie des sols. Vous pouvez retrouver les vidéos des webinaires sur le site du réseau.
Une liste de diffusion regroupant actuellement environ 150 personnes (experts en télédétection et utilisateurs de produits issus de la télédétection).
Un site web où vous retrouverez :
des actualités (conférences, ateliers…),
l’offre de formations (continues ou professionnelles) en géomatiques et télédétection,
les vidéos des webinaires et la synthèse des séminaires du réseau,
des offres d’emploi, de thèses ou de stages en télédétection,
1 – INRAE, UR Info&Sols, Orléans, Centre Val de Loire 2 – INRAE, USC CESBIO-lab, Toulouse, Centre Occitanie-Toulouse 3 – INRAE, UMR TETIS, Montpellier, Centre Occitanie-Montpellier 4 – INRAE, UMR ISPA, Villenave d’Ornon, Centre Nouvelle-Aquitaine Bordeaux 5 – INRAE, UMR G-eau, Montpellier, Centre Occitanie-Montpellier 6 – INRAE, EMMAH, Avignon, Centre Provence-Alpes-Côte d’Azur
Le début d’une nouvelle année est souvent l’occasion pour la presse de revenir sur des évènements passés. La photogrammétrie est rarement concernée par cette mode. Pourtant, plusieurs articles et émissions de télévision ont fait état d’un évènement dont nous pourrions souhaiter le cinquantenaire : le haut barrage d’Assouan était mis en service, le lac Nasser ayant définitivement ennoyé la vallée du Nil Nubien, et les nombreux témoins archéologiques de la civilisation pharaonique. Mais le véritable anniversaire qui touche les photogrammètres, c’est celui des relevés de toutes ces richesses maintenant englouties, entrepris il y a 70 ans par l’IGN sous la coordination de l’Unesco, à l’initiative d’André Malraux et de Christiane Desroches-Noblecourt.
Pour marquer cet anniversaire, j’ai voulu reprendre les travaux de nos anciens sur la façade du Grand temple de Ramsès II (l’original, pas la reconstruction !). Les négatifs originaux sur plaque de verre sont toujours conservés aux archives et sont encre d’une très belle qualité. Huit images couvrent la façade à deux hauteurs différentes. Elles ont été scannées et traitées dans un logiciel de photogrammétrie numérique, sans gros problème, mis à part que l’image argentique est assez lisse, ce qui rend les nuages de points peu denses.
En Octobre dernier, à l’occasion d’un voyage touristique, pendant que mes compagnons visitaient l’intérieur du temple, j’ai repris ce relevé. Une vingtaine de minutes, une soixantaine d’images avec deux focales.
Mais heureusement, rien n’égalera la qualité du dessin de Duchesne dans les Monuments de l’Égypte et de la Nubie de Champollion le jeune, il y a deux siècles.
À l’ESGT, la Course Croisière Edhec (CCE) a connu une véritable renaissance à la sortie de la pandémie, avec une volonté de renouer avec la compétition et de représenter notre école d’ingénieur lors de cet évènement de portée européenne.
L’Association de Voile des Géomètres et Topographes (AVGT) existe maintenant depuis 22 ans et a connu ses heures de gloire en 2008 et 2016 avec la victoire sur la régate.
Après une période d’interruption, l’AVGT a repris du service l’année dernière grâce à une émulation collective à la fois des organisateurs et des étudiants. Notre équipage Manceau s’est porté au nombre de 45 personnes, élevant ainsi l’ESGT à la seconde école la plus représentée sur le port de Brest.
Cette 56e CCE regroupera comme à son habitude plus de 2500 étudiants participants sur la semaine et pas moins de 26 nationalités différentes. A la hauteur de cette organisation XXL, notre association se prépare depuis septembre à organiser la venue des étudiants de l’ESGT dans les meilleures conditions possibles et nous sommes très heureux de voir que la SFPT a répondu à notre appel sans hésiter pour nous accompagner dans cette aventure.
Cette année nous continuerons sur cette lancée en nous rendant aux Sables d’Olonne ! La vague orangée des étudiants ESGT prendra donc possession du port Olona du 12 au 21 avril 2024.
Les élèves de l’AVGT prêts pour la course !
3 défis, 6 sports, le programme de la semaine s’annonce bien chargé
Le défi sable compile comme à son habitude le football et rugby, le défi terre est largement enrichi cette année avec du canoë et du laser run en plus du triathlon et de la course à pied déjà comprise dans le défi. Et enfin nous aborderons l’emblématique défi mer avec un tout nouvel attelage: le grand surprise ! Nous avons le plaisir d’annoncer que nous serons également épaulé par Franck Aussédat, skipper professionnel, ayant participé aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 et vainqueur du spi ouest France 2011.
C’est donc avec un commandant avisé que notre équipage voguera sur l’Atlantique. À 3 mois du départ, nous sommes désormais prêts à faire face à la houle Vendéenne et nous sommes plus motivés que jamais pour performer et représenter fièrement notre école, nos valeurs et nos sponsors !
Antoine COLLIN, École Pratique des Hautes Études – PSL Centre de Géoécologie littorale CGEL
Seulement 25 % des fonds marins de notre Planète ont pu être cartographiés avec une technologie fiable, en raison du coût élevé des campagnes par bateau (sonar) et par avion (lidar). La mesure des fonds marins, appelée bathymétrie, s’est ainsi tournée depuis quelques années sur l’utilisation du satellite, plus efficace en coût-bénéfice.
Bien que la résolution spatiale des capteurs embarqués sur satellite se soit nettement améliorée (avoisinant le mètre), la fréquence de passage reste majoritairement trop grossière pour s’affranchir des contraintes optiques liées aux marées et aux nuages.
De manière innovante, nous avons réussi à combiner une constellation de satellites bénéficiant d’une très haute résolution temporelle (Planetscope SuperDove CubSats) à l’intelligence artificielle (réseaux de neurones) et ainsi prédire, avec un très haut succès, les bathymétries baignant trois îles représentatives du territoire marin français : Bréhat dans la Manche, Saint-Barthélémy dans l’Océan Atlantique Caraïbéen, et Teti’aroa dans l’Océan Pacifique Sud.
Imagerie en couleur naturelle des îles de Bréhat, Saint-Barthélémy et Teti’aroa (1ère ligne) avec leurs bathymétries respectives, prédites par la combinaison de l’imagerie satellitaire à très haute résolution et de l’intelligence artificielle. Crédits: CGEL, EPHE-PSL.
• Dates : 3 jours pleins du 12 au 14 mars (9h30-17h30). • Coût : 0.00 € pour les IGN, le triple pour les extérieurs. • Sujet : implémenter dans MMVII un ajustement de faisceaux sur image satellite • Objectifs : apprendre l’utilisation et le développement de MMVII, notamment vis à vis de l’optimisation non linéaire • Public : développeurs ayant des connaissances en photogrammétrie, autonomes en C++. • Organisation : en présentiel (IGN, extérieurs selon places disponibles) et en visio (IGN et extérieurs) ; • Langue : les intervenant parleront en français, mais les supports et le code inséré (noms de variable, commentaires) seront en anglais ; • Contacts : marc.pierrot-deseilligny@ign.fr, ewelina.rupnik@ign.fr
Il n’y a pas de date limite pour l’inscription en visio, cependant les personnes extérieures intéressées sont invitées à envoyer dès que possible un mail aux personnes contact pour interaction et optimisation de l’organisation. Les participant auront déjà installé MMVII sur leur machine (prendre contact avec les organisateurs en cas de difficulté).
Des documents préparatoires facilitant l’acquisition de connaissances seront envoyés au fil de l’eau.
Programme provisoire
Le 12 mars matin • vue d’ensemble de la librairie MMVII, état d’avancement et feuille de route ; • notions sur l’installation de MMVII ; • présentation de l’architecture ;
Le 12 mars après-midi • utilisation en ligne de commande et via l’interface graphique ; • organisation des données d’un projet MMVII ; • apprendre à rajouter une commande dans MMVII; • théorie de la géométrie des satellites ;
Le 13 mars et le 14 mars matin • apprendre le mécanisme de sérialisation (lecture-écriture automatisée des objets) , cas du format satellite ; • apprendre à rajouter des observations dans l’ajustement, cas de l’orientation satellite ;
Le 14 mars après-midi • apprendre l’interaction en python via le binding semi automatique ;
Ne pas hésiter à rediffuser!
Contexte
MicMac est une solution de photogrammétrie open source complète développée à l’IGN depuis 2003. Une version 2 visant à faciliter les contributions externes et à être plus maintenable sur le long terme est en développement depuis 2020.
L’équipe de développement est aujourd’hui composée de 6 chercheurs et ingénieurs IGN (pour environs 2 ETP), le projet est actuellement soutenu par l’IGN, le CERN , le CNES (programme TOSCA) et le CNRS. Afin de promouvoir des contributions externes, l’IGN organise des séances de programmation interactive (live-coding).
Après une session en novembre 2023, centrée sur la prise en compte de la contrainte de bloc rigide, une session est prévue en mars 2024 centrée sur l’ajustement de faisceaux pour les capteurs satellites.
L’Assemblée Générale de la SFPT se déroulera le 3 avril au Georoom de l’IGN à Saint-Mandé, 8 avenue Pasteur 94165 Saint-Mandé.
L’Assemblée Générale est ouverte aux membres de la SFPT et à tous les sympathisants. Cette AG sera l’occasion du renouvellement d’un tiers des membres du Conseil d’Administration de la SFPT, soit 7 membres du CA. Le vote se fera de manière électronique seulement accessible pour les adhérents.
Si vous êtes adhérent de la SFPT et que vous souhaitez vous investir dans le CA, vous pouvez candidater sur une des 7 places à renouveler en envoyant un petit CV et une lettre de motivation à sfpt-bureau@sfpt.fr.
Les membres du CA procéderont également à l’élection d’un nouveau Bureau dont plusieurs postes sont à renouveler : le poste de Président, Vice-Président, Trésorier Adjoint et Responsable du Numérique. C’est l’occasion, pour des membres du CA, de s’impliquer au cœur du fonctionnement de la SFPT.
Ordre du jour
L’AG se déroulera sur la journée (9h – 17h) et aura l’agenda suivant (un agenda détaillé sera envoyé ultérieurement) :
Matinée : activités de la SFPT, avec notamment le bilan moral et le bilan financier de l’année 2023. Finalisation de l’élection des 7 membres du CA.
Déjeuner : un buffet sera offert sur place par la SFPT
Après-midi : élection du Bureau. Présentations de sociétés adhérentes de la SFPT et de leur activité, pour faire mieux connaître la diversité de nos adhérents.
Pour les sociétés membres de la SFPT qui souhaiteraient faire une présentation de leurs activités le 3 avril après-midi, merci de le signaler à sfpt-bureau@sfpt.fr.
Si vous souhaitez participer à l’AG, venir discuter avec nous, découvrir l’Association vous pouvez vous inscrire pour participer à l’AG via le bouton ci-dessous.
La SFPT est co-organisatrice d´un symposium international de télédétection, qui se tiendra à Belém (Brésil) du 4 au 8 novembre 2024 dans le cadre de la présidence franco-brésilienne de la commission « Remote Sensing » de l´ISPRS (Société internationale de photogrammétrie et de télédétection).
Rappelons que chaque commission de l’ISPRS, élue pour 4 ans de 2022 à 2026, doit organiser son symposium à mi-parcours en 2024 dans le pays de son président. Lors du dernier congrès de l’ISPRS que nous avons organisé à Nice en 2022, la Commission III « Remote Sensing » a été confiée pour le quadriennal 2022-26 à la France et au Brésil, avec une présidence binationale assurée par Laurent Polidori (ancien président de la SFPT, aujourd´hui professeur à l´UFPA, Belém). Ce symposium sera organisé conjointement avec le symposium latino-américain de télédétection SELPER et plusieurs workshops thématiques et ateliers de formation.
L’ensemble de l’événement, qui devrait accueillir entre 500 et 1000 personnes, se tiendra dans les locaux de l’UFPA (Université fédérale du Pará) dans la ville de Belém, située dans l’estuaire de l’Amazone. Une localisation pertinente au coeur d´une région confrontée à des défis majeurs en termes d’urbanisme et de protection de l’environnement et où la recherche sur l’environnement amazonien fait largement appel à la télédétection.
Dans la ville qui accueillera la COP30 l´année prochaine, le thème de notre symposium fera donc l’objet d’une attention particulière de la part des autorités politiques.
Le double symposium ISPRS-SELPER couvre un champ thématique très large lié à la télédétection : des techniques d’acquisition et de traitement des images spatiales (missions spatiales, capteurs, algorithmes, etc.) à une large gamme d’applications en sciences de la Terre, de l’environnement et de la société.
Ce sera l´occasion d´un état lieu des réalisations de la communauté scientifique et industrielle mondiale dans le domaine de l’observation de la Terre. Dans ce contexte, nous encourageons les institutions et les entreprises françaises qui développent ou utilisent des méthodes de télédétection, ou qui bénéficient des résultats de ces méthodes, à apporter leur soutien à cet événement et à y assurer une forte présence avec la meilleure visibilité possible.
La présidence de la SFPT, qui sera présente à Belém pour représenter la France, espère réunir une importante communauté française.
Par ailleurs, veuillez trouver ci-dessous le calendrier des autres symposia des différentes commissions ISPRS.
ISPRS Technical Commission Mid-term Symposia
ISPRS TC I Title: Intelligent Sensing and Remote Sensing Application Date: May 13-17, 2024 Place: Changsha, China Deadline for paper submission: January 15, 2024 Website link: http://www.isprs2024tc1.net/
ISPRS TC II Title: The Role of Photogrammetry for a Sustainable World Date: June 11-14, 2024 Place: Las Vegas, USA Deadline for paper submission: February 1, 2024 Website link: https://www.isprs.org/tc2-symposium2024/index.html
ISPRS TC V Title: Insight to Foresight via Geospatial Technologies Date: August 6-8, 2024 Place: Manila, Philippines Deadline for paper submission: March 15, 2024 Website link: https://philsa.gov.ph/isprsTCV/
ISPRS TC IV Title: Spatial Information to Empower the Metaverse Date: October 22-25, 2024 Place: Perth, Australia Deadline for paper submission: March 1, 2024 Website link: https://www.isprs.org/tc4-symposium2024/index.html
ISPRS TC III Title: Beyond the canopy: technologies and applications of remote sensing Date: November 4-8, 2024 Place: Belem, Brazil Deadline for paper submission: March 1, 2024 Website link: https://selperbrasil.org.br/events/belem-2024-tc3-symposium/
Chaque année, le CNES attribue une centaine de nouvelles allocations de recherche doctorale et postdoctorale dans toutes les disciplines scientifiques et techniques essentielles au domaine spatial.
Ces allocations préparent l’espace du futur ! Destiné à tous les étudiants intéressés par la recherche spatiale, l’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 15 mars 2024 minuit.
Toutes les offres de doctorats et postdoctorats disponibles sur le site de recrutement du CNES.
Les jeunes chercheurs sélectionnés travaillent dans l’un des centres du CNES, chez leurs partenaires industriels ou encore dans les laboratoires des universités et des organismes publics de recherche.
De la conception d’un instrument embarqué à bord d’un satellite, à l’étude d’un nouveau mode de propulsion ou encore l’exploitation scientifique des données d’un satellite du CNES, ils contribuent au développement et au maintien d’un environnement scientifique d’excellence au CNES et dans toute la communauté spatiale.
Depuis la création du CNES, plus de 3000 étudiants ont bénéficié de ce programme de formation pour ensuite s’insérer professionnellement en tant que chercheurs ou ingénieurs dans le monde académique ou industriel. Leur dénominateur commun : tous ont choisi de rejoindre un secteur de pointe résolument tourné vers le futur et l’innovation.
J’espère que vous avez passé un excellent été, tout à la fois riche et reposant.
Les membres du Bureau de la SFPT sont heureux de vous retrouver dans cette newsletter d’automne et de vous présenter les projets et activités à venir.
Tout d’abord en terme de manifestations scientifiques, l’année 2023 restera comme une année riche avec pas moins de quatre évènements organisés ou soutenus par la SFPT. Au mois de juin s’est tenue l’édition 2023 du Photogrammetric Computer Vision Workshop à Vancouver (Canada), et en juillet le 8e colloque scientifique du groupe hyperspectral de la SFPT à Paris. Vous trouverez les comptes-rendus de ces deux manifestations dans la newsletter. Pour les mois qui viennent, vous avez je l’espère déjà noté le séminaire « Pléiades Néo : de nouveaux satellites pour de nouveaux usages » qui se tiendra à Toulouse le 5 octobre, puis le colloque « l’imagerie spatiale au service du patrimoine culturel » du groupe Archéologie de la SFPT prévu les 2 et 3 novembre au CNES à Paris. Je remercie les différents sponsors qui nous permettent de proposer une inscription gratuite à nos manifestations, facilitant ainsi la participation du plus grand nombre à ces temps d’échange et d’enrichissement mutuel essentiels à la vie de la communauté.
En 2024, la manifestation phare, et sur laquelle nous travaillons déjà, sera le symposium de mi-mandat de la Commission III (Télédétection) de l’ISPRS qui se tiendra du 4 au 8 novembre à Belém au Brésil. La SFPT qui soutient financièrement la co-présidence franco-brésilienne de la Commission considère cet évènement prioritaire pour 2024. Ainsi nous invitons nos communautés scientifiques et industrielles à s’organiser pour y participer massivement tant dans les présentations que comme exposants. Le programme scientifique est en construction, et encore ouvert aux propositions de sessions spéciales ou dédiées. N’hésitez pas à contacter le Bureau si vous souhaitez en organiser.
L’année 2024 sera aussi très importante pour le fonctionnement et la vie de notre association. Comme tous les deux ans, nous renouvellerons lors de la prochaine Assemblée Générale le tiers des membres du Conseil d’Administration. L’implication du plus grand nombre dans ses activités ainsi que le renouvellement régulier des membres de son instance de pilotage sont des conditions nécessaires pour assurer le dynamisme de la SFPT dans la durée et le rayonnement national et international de nos activités. Le Bureau répondra bien volontiers à toutes vos questions concernant cette instance et son fonctionnement.
Le nouveau CA devra également renouveler les membres du Bureau : les postes de président.e et vice-président.e seront à pourvoir, de même que le poste de vice-trésorier.e. Notre secrétaire général, notre trésorier et notre webmaster sont quant à eux prêts à poursuivre leur mandat, ce qui assurera la continuité des actions. Ces fonctions sont essentielles mais aussi passionnantes et enrichissantes. Là encore, le Bureau est disponible pour discuter des implications et répondre à vos interrogations sur ces postes. Réfléchissez y, mais pas trop longtemps, l’année 2024 sera très vite là et la SFPT a besoin de tous et toutes.
Je terminerai en remerciant les contributeurs de cette newsletter. Je vous laisse apprécier la variété des articles proposés et prendre connaissance des Appels à Propositions en cours. Je rappelle également que nous postons au fil de l’eau sur notre site internet les informations reçues, qu’il s’agisse d’offres d’emploi, d’annonces de manifestations ou d’appels à propositions. N’hésitez pas à nous en transmettre et à consulter régulièrement notre site.
Au nom du Bureau je vous souhaite des bonnes perspectives pour cette rentrée et des projets stimulants.
Quant à moi, c’est avec plaisir que je retrouverai nombre d’entre vous le 5 octobre à Toulouse.
The 2023 edition of the Photogrammetric Computer Vision workshop was held in conjunction with the CVPR conference in Vancouver, Canada on 19th June, 2023.
The workshop was preceded by a call for papers. We received 16 submissions and accepted 8 for publication in the CVF open access repository. The review process was double-blind, each paper was reviewed by at least two experts selected from the scientific committee, and accompanied by a concise meta-review issued by the organisers. The submissions originated from several countries including the USA, Canada, France, Japan, China, India and Germany (see Figure 1). The accepted papers covered three main topics: point cloud semantic segmentation, image- based 3D reconstruction, and camera pose estimation (see Figure 2).
The half-day workshop was organised in two sessions, separated by a coffee break and poster session. Three invited keynote speakers highlighted the event: Konrad Schindler (ETH-Zurich), Federica Arrigoni (Politecnico di Milano) and Derek Lichti (University of Calgary). Konrad Schindler talked about large-scale and high resolution depth estimation through probabilistic fusion of elevation models with Sentinel-1 and Sentinel-2 images. Federica addressed the solvability of Structure from Motion by analysing the camera viewing graph, while Derek Lichti’s focus was on metrology and terrestrial laser scanner viewpoint planning. All accepted papers were given an 8-minute oral slot and the authors were encouraged to participate in the poster session. Unfortunately, various circumstances made it impossible for 4 speakers to reach Canada thus they presented from remote.
The workshop was supported by the International Society for Photogrammetry and Remote Sensing and the Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection. Hexagon sponsored the event and was physically present at the workshop. The donation allowed to establish a best paper award which was revealed by the organisers and unanimously granted to:
DeFlow: Self-Supervised 3D Motion Estimation of Debris Flow by Liyuan Zhu, Yuru Jia, Shengyu Huang, Nicholas Meyer, Andreas Wieser, Konrad Schindler, Jordan Aaron
We thank everyone who contributed to PCV2023 and are looking forward to future editions.
De nos jours, de nombreux progrès en archéologie sont réalisés grâce à des moyens de télédétection tels que les lidars ou d’autres types d’imagerie embarqués à bord de drones. En comparaison, les satellites d’observation de la Terre n’offrent pas le même niveau de performance, notamment en termes de résolution, mais ils présentent d’autres avantages : images facilement acquises sur de grandes surfaces, revisites régulières, historique des images, entre autres.
L’objectif de cette conférence est de mettre l’accent sur le potentiel de l’imagerie spatiale pour le patrimoine culturel, illustré par des exemples provenant d’un large éventail de pays et de contextes géographiques ou topographiques organisés en sept séances thématiques ou géographiques, et présentés par une trentaine d’intervenants internationaux.
Elle apportera un retour d’expérience sur la recherche de sites archéologiques, la contextualisation géographique et la caractérisation des sites archéologiques, l’utilisation d’images spatiales en complément d’images issues d’autres sources, les types d’algorithmes permettant de traiter ces données (intelligence artificielle, hybridation de plusieurs types de données).
La conférence présentera aussi les outils à disposition de la communauté pour traiter des images spatiales dans le contexte de l’archéologie.
Organisation
CNES (COMET : Communautés d’Experts) et CNRS avec la SFPT et l’UMR 7299 (Centre Camille Julian) Organisateurs : Luc Lapierre (SFPT, ingénieur honoraire du CNES) & Katia Schörle (Aix-Marseille Université, CCJ, CNRS), Céline Calleya, Dominique Pheav, Yannick Tanguy (CNES)
Communications
Les communications sont sur invitations. Inscriptions gratuites, mais nécessaires sur le site ‘Evenium’ des COMET du CNES.
iota2 est le logiciel de cartographie à grande échelle développé par le CESBIO. iota2 utilise séries temporelles d’images satellite (STIS) à haute résolution, notamment Sentinel (1 et 2) ou Landsat, pour produire des cartes sur de grandes étendues. Des cartes des variables d’intérêt en télédétection peuvent être produites, car iota2 peut utiliser des fonctions définies par les utilisateurs, peut calculer des régressions et faire des classifications. L’atout principal de iota2 n’est pas ce qui est calculé, mais la possibilité de le calculer sur des grands volumes de données (des séries temporelles longues, des étendues géographiques importantes). En effet, iota2 gère les données découpées en tuiles, les séries temporelles, les données de référence pour entraîner des modèles, la stratification spatiale, etc.
Dans le cadre du programme SWOT Aval, une carte d’occupation des sols du Sahel à 10 m de résolution a été produite avec iota2 en utilisant des STIS Sentinel-2 acquises sur la totalité de l’année 2018. Cela correspond à 290 tuiles ou environ 3 millions de km².
Carte du Sahel produite avec iota2 en utilisant des STIS Sentinel-2. La carte peut être télé-chargée depuis Zenodo.
Objectifs du travail
Les cartes d’occupation des sols fournissent des entrées importantes pour la modélisation hydrographique. Par exemple, la connaissance de l’occupation des sols permet une meilleure estimation du ruissellement. Différents types de végétation ou des compositions des sols différentes sur les plaines fluviales peuvent être utilisées pour estimer la rugosité en cas d’inondations. Dans le cas de la mission SWOT et sa couverture globale, l’occupation des sols à grande échelle facilite la recherche en hydrologie et les applications associées.
L’objectif de ce travail était d’évaluer la capacité de iota2 à produire des cartes à échelle continentale à haute résolution spatiale. Nous voulions aussi déterminer les sources de données disponibles pour la calibration des modèles de classification ainsi que la nomenclature cible de la carte pour les applications en hydrologie. Enfin, une validation de la qualité de la carte a été aussi réalisée.
La région d’évaluation inclut 3 bassins versants importants de l’Afrique de l’Ouest : Sénégal, Niger et Tchad. Ces bassins versants s’étendent sur plusieurs pays et, en général, les données hydrologiques in situ ne sont pas d’accès ouvert. Dans certains cas, les bassins versants ne sont pas suffisamment instrumentés. Dans ces cas, les données d’observation de la Terre par satellite peuvent fournir des informations pertinentes pour une meilleure compréhension de la dynamique des bassins. Étant donné qu’ils sont affectés par des saisons très pluvieuses et des inondations, une carte de l’occupation des sols récente à haute résolution spatiale peut aider à améliorer la modélisation du ruissellement et des inondations.
Données utilisées
iota2 utilise des algorithmes de classification supervisée qui nécessitent des données de référence. L’entraînement des modèles de classification consiste à établir une fonction que relie les valeurs des pixels des images avec les classes observées dans les données de référence.
Images satellite
Nous avons utilisé des STIS du système Sentinel-2 à cause de leurs hautes résolutions spatiale (10 m), spectrale (10 bandes) et temporelle (5 jours de revisite). Les données ont été produites par le pôle Theia. Il s’agit de réfléctances de surface produites par la chaîne MAJA. La zone est composée de 290 tuiles MGRS et nous avons utilisé toutes les acquisitions disponibles entre janvier et décembre 2018. Cela constitue environ 58 Tera-octets (environ 200GO par tuile).
Données de référence
Obtenir des données de référence sur une zone aussi large est très difficile. Les campagnes terrain seraient trop longues et coûteuses. Des projets importants et bien financés, comme CGLS ou WorldCover utilisent la photo-interprétation, ce qui réduit les coûts, mais, malgré tout, a recours à des opérateurs bien formés.
Nous avons décidé d’utiliser des cartes existantes à une résolution plus grossière et avons choisi CGLS comme notre source de données de référence. Étant donné que CGLS est une carte avec une résolution de 110 m, son utilisation introduit des erreurs dans l’entraînement d’un modèle qui vise à produire des cartes à 10 m de résolution. Cependant, ceci n’est pas très différent de ce qui est déjà fait pour le produit OSO de Theia, où les données de référence pour certaines classes sont issues de Corine Land Cover.
Résultats
Une validation quantitative de la carte produite a été réalisée en prenant la carte CGLS comme référence. La carte produite par iota2 avec les données Sentinel-2 a un taux de bonne classification de l’ordre de 71%. L’analyse détaillée peut être consulté ici.
Conclusions
Nous avons développé une solution innovante pour produire des cartes d’occupation des sols sur des grandes étendues sans besoin de campagnes terrain coûteuses ou des travaux de photo-interprétation. En effet, l’utilisation de cartes existantes de résolutions plus grossières permet d’atteindre des résultats similaires à d’autres produits qui utilisent des données de référence produites sur mesure.
Il faut cependant souligner que la validation du produit est limitée à cause du manque de disponibilité des données de validation utilisées pour les produits avec lesquels nous avons comparé.
Du point de vue hydrologique, la carte produite par iota2 semble fournir une meilleure cartographie des surfaces en eau, notamment autour des lits des rivières et des zones humides. Ceci pourrait aider dans la construction de modèles de rivières et des zones inondables.
Crédits
Ce travail a été réalisé dans le cadre du programme SWOT Aval en utilisant le centre de calcul du CNES et avec l’appui de ses équipes techniques.
La carte peut être citée comme ceci : /Vincent, Arthur, Inglada, Jordi, & Peña Luque, Santiago. (2022). Sahel Land Cover OSO 2018 [Data set]. Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.7373166/
1/ Basu, A.S.; Gill, L.W.; Pilla, F.; Basu, B. Assessment of Variations in Runoff Due to Landcover Changes Using the SWAT Model in an Urban River in Dublin, Ireland. Sustainability 2022, 14, 534. https://doi.org/10.3390/su14010534
2/ Wilson, M.D. and Atkinson, P.M. (2007), The use of remotely sensed land cover to derive floodplain friction coefficients for flood inundation modelling. Hydrol. Process., 21: 3576-3586. https://doi.org/10.1002/hyp.6584
4/ Buchhorn, M. ; Smets, B. ; Bertels, L. ; De Roo, B. ; Lesiv, M. ; Tsendbazar, N. – E. ; Herold, M. ; Fritz, S. Copernicus Global Land Service: Land Cover 100m: collection 3: epoch 2018: Globe 2020. DOI 10.5281/zenodo.3518038
Auteurs : Anne Jacquin, Sébastien Bosch, Sylvain Baradat, Fahd Benatia, Philippe Nonin, Hervé Poilvé, Alexis Barot, Janos Balazs – AIRBUS Defense & Space
La disponibilité d’archive d’images satellites à large échelle et l’essor des méthodes de traitement de gros volumes de données sur le cloud ont permis la mise à disposition de nombreuses mosaïques à l’échelle globale. Beaucoup de ces mosaïques sont utilisées comme des fonds cartographiques.
Elles sont développées pour être sans couverture nuageuse, livrées en bandes Bleu-Vert-Rouge et avec application de post-traitements pour un rendu visuel clair et homogène. Très souvent, les nuages sont masqués en utilisant 1) des techniques de compositage comme EOX Sentinel2 image composite à partir d’images de niveau L1C ou 2) des lignes de raccord pour des mosaïques avec des images à haute résolution spatiale comme les fonds cartographiques d’AIRBUS DS, Maxar ou Planet.
Pour éviter les nuages, ce type de mosaïques utilise des images acquises à des dates différentes mais principalement au cours des saisons où le couvert nuageux est faible (printemps/été). Ainsi, les variations saisonnières dues aux changements de conditions climatiques sont rarement explorées ou alors seulement localement comme le produit « Select Basemap » de Planet.
Dans ces approches, l’utilisateur choisit la période d’acquisition des images satellites utilisées pour réaliser la mosaïque saisonnière. Le produit final est donc orienté, subjectif. Pour adresser cette limite, AIRBUS a développé une chaîne de traitement autonome reposant sur trois principales étapes.
Dans un premier temps, il s’agit de sélectionner les images satellites adaptées à caractériser les saisons sèches et humides en tout point du globe où de telles variations modifient le paysage.
La deuxième étape consiste à gérer les problèmes liés aux conditions atmosphériques dans les images sélectionnées. Plus particulièrement, il convient de garantir :
un alignement géométrique des images avec un ajustement bundle global,
une stabilité radiométrique entre années et saisons et inter-capteurs.
Troisièmement, les nuages et leurs ombres sont masqués en utilisant un algorithme basé sur le paradigme des lignes de raccords.
Cette chaîne de traitement a ensuite été mise en œuvre en utilisant l’archive d’environ 400 000 images satellites SPOT6/7 couvrant la période 2013 à 2020. Pour gérer le volume d’images à traiter dans un temps/délai raisonnable, la chaîne développée est quasi déportée sur le cloud sauf pour la partie amont de sélection des images. Ainsi, 3 millions de km2 de mosaïques à l’échelle métrique ont été produits sur le continent africain à des fins de validation. Cette surface couvre des zones biogéographiques hétérogènes et des paysages très variés. Deux types d’analyse ont été faites.
La mosaïque en saison humide produite à partir d’images SPOT a été comparée avec :
une mosaïque en saison humide produite à partir d’images Sentinel2 ;
une mosaïque en saison sèche produite à partir d’images SPOT.
Les résultats montrent les performances d’une chaîne de mosaïquage de bout-en-bout. L’algorithme de sélection des images satellites permet de valoriser au mieux les quelques 400.000 images d’archive SPOT6/7 et de sélectionner les plus pertinentes par saison. Les étapes de débrumage et compositage améliorent les aspects radiométriques et sont efficaces pour réduire au minimum le couvert nuageux.
Mosaïques en saison sèche (en haut) et humide (en bas) produites à partir d’images d’archive SPOT 6/7 sur la période 2013-2020 sur une partie de l’Afrique
Ce travail a été présenté à l’occasion de la conférence IGARSS23 les 16-21 Juillet 2023. Un article présentant dans le détail la méthodologie sera prochainement publié dans la revue de la SFPT.