L’année est déjà entamée de quelques mois mais cela n’interdit pas de souhaiter qu’elle ait bien commencé pour vous et vos proches. J’espère qu’en dépit de notre contexte national morose et incertain, et de l’international dramatique, vous vivez des moments chaleureux, enthousiastes et enrichissants dans vos cercles amicaux, familiaux ou professionnels.
C’est aussi notre souhait au sein de notre grande famille SFPT et nous sommes ravis de vous proposer en 2023 plusieurs évènements pour nous retrouver et partager connaissances et expérience.
Le mercredi 5 avril à Toulouse, l’Assemblée Générale de notre association sera dédiée aux retrouvailles et échanges sur l’année écoulée, nos projets et notre fonctionnement. Je remercie le laboratoire CESBIO, membre de soutien de la SFPT qui nous accueillera pour cette occasion et présentera ses activités. Trois manifestations scientifiques nationales organisées ou co-organisées par la SFPT se tiendront au second semestre : le 8è colloque scientifique du groupe Hyperspectral de la SFPT les 5 & 6 juillet à Paris, le séminaire SFPT « Pléiades Néo : de nouveaux satellites pour de nouveaux usages » le 5 octobre à Toulouse et le colloque « l’imagerie spatiale au service du patrimoine culturel » du groupe archéologie de la SFPT au mois de novembre. Vous trouverez plus d’information et les appels à communication dans les articles dédiés.
Au niveau international, la SFPT co-organise, en juin 2023 à Vancouver (Canada) et conjointement avec la conférence CVPR, un workshop sur la photogrammétrie et vision par ordinateur.
Dans notre newsletter vous trouverez bien sûr aussi de l’actualité scientifique.
L’équipe de l’EOST Strasbourg dans le cadre du pôle Form@ter de DataTerra a produit des cartes de déplacements horizontaux le long des failles lors des séismes qui ont récemment frappé la Turquie et la Syrie du Nord, identifiant des décalages spatiaux de 3 à près de 10m. L’équipe exploratoire Ayana de l’INRIA quant à elle, nous présente une nouvelle méthodologie de détection et suivi de véhicules qu’elle a développée. Enfin nous vous proposons une courte vidéo CNRS qui illustre les capacités de l’imagerie hyperspectrale pour l’étude des couleurs dans le cadre de la restauration d’œuvres patrimoniales. Notre Revue a de son côté décerné en début d’année le prix du meilleur article étudiant 2021 – 2022.
Concernant les prochains évènements d’intérêt pour notre Communauté, vous pourrez noter le lancement du 3è Plan d’Applications Satellitaires (2023 – 2027) du MTECT le 13 avril et le deuxième Congrès du SCO France le 28 mars à Paris.
Au nom du Conseil d’Administration et du bureau, je vous remercie de votre fidélité et de vos contributions à la vie de notre association. N’hésitez pas à adresser au bureau les informations scientifiques ou évènementielles que vous souhaitez diffuser à notre communauté. Et maintenant bonne lecture, et rendez-vous début avril pour notre prochaine Assemblée Générale !
Le lundi 6 février 2023, deux grands séismes Mw7+ ont frappé la Turquie et la Syrie du Nord. Le premier événement s’est produit le long de la faille Est Anatolienne t (EAF) (N60) et de son prolongement vers la faille de la mer Morte, la faille Karazu (N25), avec un épicentre à 30 km au sud-est de la zone de rupture principale. Le second événement est situé au nord du premier, le long de la faille N100 de Sürgü-Çartak. Les mécanismes focaux des deux chocs présentent une composante dominante de glissement latéral gauche sur des failles sub-verticales. Ces ruptures et mécanismes sont compatibles avec une extrusion de l’Anatolie vers l’ouest entre les failles Nord et Est de l’Anatolie en réponse à la convergence Arabie-Eurasie. La géométrie complexe des failles activées au cours de cette séquence sismique éclaire la manière dont la déformation est partitionnée et distribuée entre les failles de cette triple jonction reliant la Nubie, l’Arabie et l’Anatolie.
La constellation actuelle de satellites d’observation de la Terre a permis une acquisition rapide de l’ensemble de la zone touchée peu après les principales secousses. Le 9 février 2023, le satellite Copernicus Sentinel-2 a acquis plusieurs images optiques alors que la région était en grande partie dépourvue de nuages. Cet ensemble de données offre une couverture complète du système de failles activées lors de ces événements, à une résolution spatiale de 10 m.
Le service GDM-OPT-ETQ du pôle de données ForM@Ter de l’Infrastructure de Recherche Data-Terra a été utilisé pour mesurer les déplacements co-sismiques entre les images du 25 janvier 2023 et du 9 février 2023. Le traitement massif de plusieurs tuiles Sentinel-2 a été effectué sur la plateforme de calcul GEP / Geohazards Exploitation Platform et à partir des webservices ForM@Ter. Ce service de calcul à la demande a été conçu pour quantifier les déformations co-sismiques déclenchées par des séismes de magnitude significative. Il offre un module pour la mesure du déplacement de sous-pixels entre une ou plusieurs paires d’images optiques (corrélation d’images sous-pixels) et un module pour la correction des résidus géométriques. Ces modules sont fondés sur la librairie de photogrammétrie open-source MicMac.
Les produits finaux du traitement sont des cartes de déplacements horizontaux Est-Ouest et Nord-Sudcouvrant plus de 300 km le long des failles, à une résolution spatiale de 10 m.
Ces cartes contribuent de manière significative à l’identification et à la cartographie des ruptures de surface et déterminent le déplacement le long des failles. Des décalages spatiaux de l’ordre de 3 à près de 10 m sont identifiés avec une grande variabilité géographique le long des failles.
Le produit disponible en téléchargement sur le portail de ForM@Ter, en deux formats (grilles Geotiff, et grilles kmz).
Ce travail, opéré par l’EOST dans le cadre de ForM@Ter, a bénéficié du support du CNES, de l’ESA et du CNRS.
Auteurs : F. Provost, J.-P. Malet, D. Michéa, J. van der Woerd, E. Ostanciaux
Cet article évoque les travaux de Jules Mabon (Doctorant), Camilo Aguilar (Postdoc) et Josiane Zerubia (Directrice de recherche), en collaboration avec Mathias Ortner (Expert senior en data science et intelligence artificielle chez Airbus D&S). Il a été écrit par Louis Hauseux (Ingénieur de recherche) et Josiane Zerubia.
Le secteur aérospatial a été bouleversé au début du XXIe siècle par ce que l’on a appelé le New Space, c’est-à-dire l’irruption d’intérêts économiques privés dans le domaine spatial où les états détenaient autrefois un monopole. Il est depuis lors en pleine extension et connaît de nombreuses mutations. Mutations économiques, donc, inséparables de mutations technologiques : tant au niveau des capteurs (IRT non refroidi, Ultra-Violet lointain etc.), des systèmes embarqués ou des satellites eux-mêmes.
L’équipe exploratoire Ayana de l’Inria, dont une partie des ressources provient du contrat LiChIE signé en 2020 avec Bpifrance et Airbus D&S, est dirigée par Josiane Zerubia et s’occupe de traitement d’image pour la télédétection. Airbus D&S fournit à l’équipe Ayana des images ou de courtes séquences vidéo obtenues par les satellites des constellations Pléiades, Pléiades Neo ainsi que des simulations de CO3D (pour COnstellation 3D), la constellation qui devrait être mise en orbite en mars 2024 – nous allons revenir sur cette COnstellation-3D. Pour donner un exemple du type de données qu’Ayana reçoit : les deux satellites Pléiades Neo, depuis leur orbite polaire héliosynchrone à 620 km d’altitude, prennent des images sur 6 bandes spectrales d’une très haute résolution native (30 cm pour la panchromatique) avec une fauchée de 14 km. Lorsque d’autres satellites fournissent des données vidéo, leur rafraîchissement peut varier entre 1 et 60 Hertz (les satellites de CO3D seront d’ailleurs dotés de capteurs matriciels qui permettent la capture vidéo).
L’équipe Ayana conçoit des programmes informatiques à partir de modèles stochastiques et d’apprentissage profond visant à automatiser le plus possible la détection d’objets d’intérêt tels que des véhicules présents sur de telles images. Dans le cas des vidéos, le défi est double : il s’agit non seulement de détecter les véhicules qui apparaissent, mais encore de les suivre à la trace jusqu’à ce qu’ils disparaissent de la vidéo. Pour ce faire, les chercheurs d’Ayana mettent au point des solutions originales et spécialement appropriées aux problèmes qui lui sont posés.
On imagine aisément les nombreuses applications, tant civiles que militaires, permises par ce genre d’imagerie satellitaire.
S’inscrivant dans la logique du New Space, et afin de pouvoir répondre à des publics différents (notamment des acteurs privés), le CNES a initié en 2019 le programme CO3D. Le lancement de cette constellation comportant quatre satellites à faible coût est prévu pour mars 2024. La réalisation en a été confiée à Airbus D&S. Une fois en orbite, la constellation fournira des images tridimensionnelles et multi-spectrales (rouge, vert, bleu ainsi que proche infrarouge, ou NIR en anglais ; bande spectrale particulièrement utile pour l’observation de la végétation). La résolution sera de 50 cm pour les bandes-couleurs, 1 m pour le proche infrarouge. La reconstruction tridimensionnelle des images permettra d’obtenir une « résolution verticale » de 1 m. Ces données pourront aussi bien servir à la France pour des applications duales (notamment celles requérant une cartographie 3D) qu’à des acteurs internationaux via la filiale Airbus D&S Geo.
C’est avec le même souci de s’adapter aux nouvelles demandes toujours plus exigeantes que l’Inria a signé en 2020 le contrat LiChIE avec Bpifrance en collaboration avec Airbus D&S impliquant huit de ses équipes dont Ayana. Cette dernière reprend la suite de l’équipe Ayin, également dirigée par Josiane Zerubia, dont le contrat avec Airbus D&S sur un sujet de recherche proche était arrivé à terme à la fin de l’année 2015. Les modèles stochastiques de suivi d’objets proposés par l’équipe Ayin supposaient que lesdits objets ne subissaient pas de trop fortes accélérations ; ces modèles se sont révélés insuffisants lorsqu’il a fallu se mettre à suivre des « go fast cars » ou autres « speed boats ».
L’équipe exploratoire de recherche Ayana a développé une nouvelle méthodologie de détection et de suivi de véhicules. L’attache aux données ne consiste pas en la simple localisation des objets d’intérêt : ces objets étant des véhicules, l’on détermine aussi leurs dimensions et leur orientation. L’idée est alors d’introduire une certaine fonction de coût qui rende compte non seulement de la bonne localisation des véhicules, mais aussi de considérations d’ordre géométrique. Voici un bref résumé du protocole :
pour la localisation, l’on recourt aux méthodes classiques d’apprentissage profond (par des réseaux neuronaux convolutifs, ou CNN en anglais). Ceci constitue l’attache aux données ;
on introduit des a priori sur les configurations géométriques qui pénalisent des situations jugées peu vraisemblables comme des véhicules qui se superposeraient ou n’auraient pas des dimensions admissibles. Au contraire, on peut grâce à d’autres a priori privilégier certaines configurations où des voitures proches sur une même route seraient bien alignées ;
il s’agit alors de trouver la solution (localisation + configurations) optimale, c’est-à-dire qui minimise la fonction de coût tenant compte de l’attache aux données et des a priori. Le calcul stochastique (et notamment un certain type de chaînes de Markov) nous permet d’en chercher une approximation.
La procédure mise en place pour le suivi des objets juxtapose de la même manière des outils d’apprentissage profond (ou deep learning) et d’autres tirés du calcul stochastique.
Cette stratégie originale a fait ses preuves et l’ « état de l’art » s’en est vu amélioré pour des situations jugées difficiles (ainsi de la détection de véhicules au niveau d’une zone d’ombre ou du bon suivi de véhicules au sein d’un trafic routier intense, avec de nombreuses intersections ou ronds-points).
Le lecteur peut s’en faire une idée en allant consulter les publications récentes de l’équipe Ayana à retrouver sur sa page internet (cf. le lien ci-dessous).
Un logiciel produit par Ayana de détection de véhicules et de leur suivi sera transféré à Airbus D&S pour être éprouvé dans le cadre de leur suite logicielle Open source PESTO. À terme, le but est que ce logiciel soit intégré à bord de l’un des quatre satellites de CO3D.
Mystérieux chefs-d’œuvre anonymes du musée de Cluny, les six tapisseries qui composent la célèbre Dame à la licorne ont perdu une partie de leurs couleurs au fil des siècles et des restaurations. Dans ce reportage diffusé conjointement par la lettre n° 76 de CNRS Le journal, site d’information scientifique, et le journal Le Monde, découvrez comment les scientifiques du laboratoire Archéosciences de Bordeaux tentent d’en percer les secrets grâce à l’imagerie hyperspectrale et de recréer les recettes médiévales de colorants, avec l’aide d’une teinturière.
À propos de cette vidéo
Année de production : 2023 Durée : 7,29 min Producteur : CNRS Images
Avec la participation de :
Aurélie Mounier (CNRS) et Pauline Claisse (CNRS) du Laboratoire Archéosciences Bordeaux (CNRS / Université Bordeaux Montaigne / Université de Bordeaux)
Béatrice de Chancel-Bardelot du Musée de Cluny
Raphaëlle Dejean et Thalia Bajon-Bouzid, restauratrices indépendantes
Charlotte Marembert de l’Atelier de teintures Myrobolan (Bruxelles)
Le Groupe Hyperspectral de la Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection (SFPT-GH) a pour but de fédérer la communauté hyperspectralefrançaise, d’assurer sa visibilité sur le planinternational et de faciliter les échangesscientifiques. Les précédents colloques ont réuni plus de 80 participants. Ils se sont tenus à Brest, Grenoble, Montpellier, Paris, Porquerolles et Toulouse.
Le 8e colloque scientifique du groupe SFPT-GH aura lieu à Paris les 5 et 6 juillet 2023, dans les locaux de l’Université Paris Cité. Il abordera les avancées les plus récentes dans le domaine des capteurs, des méthodes et des algorithmes de traitement des données hyperspectrales. Les missions spatiales en préparation et en exploitation y seront également présentées, ainsi que l’apport de l’imagerie hyperspectrale dans des domaines d’application aussi variés que les géosciences, la végétation, les milieux littoraux et urbains,l’atmosphère, la planétologie, la médecine, l’industrie, l’expertise d’œuvres d’art, etc.
Les participants présenteront leurs travaux sous forme de présentation orale (15-20 minutes avec questions) ou de poster. Un espace sera également dédié aux professionnels souhaitant exposer leurs produits et solutions.
Rodolphe Marion 01 69 26 48 24 rodolphe.marion@cea.fr
Envoi des résumés à hyperspectral@sfpt.fr Date limite d’envoi des résumés : 31/03/2023 Avis d’acceptation des résumés : 15/05/2023 Date limite d’inscription : 15/06/2023
En 2021, Airbus Defence and Space lançait deux satellites Pléiades Neo avec des caractéristiques nouvelles :
Une résolution de 30 cm qui s’approche des résolutions aériennes ;
Deux nouvelles bandes spectrales (Deep Blue, RedEdge) que n’avaient pas ses prédécesseurs et qui ouvrent la porte à de nouvelles applications.
Après presque deux ans de mise en service auprès des utilisateurs, la SFPT souhaite faire le point avec la communauté scientifique sur les données Pléiades Neo et les nouveaux usages qui ont pu en découler.
Pour cela la SFPT organisera un séminaire d’une journée sur l’utilisation des images Pléiades Neo le 5 octobre 2023 à Toulouse.
Toutes les thématiques seront abordées : évaluation des produits, reconstruction 3D, évaluation pour des applications thématiques spécifiques (cartographie, environnement, …), nouveaux cas d’usage, par exemple liés aux nouvelles bandes spectrales…
Les inscriptions sont maintenant clôturées, merci de l’intérêt que vous portez au séminaire
Programme
9h – 9h30 : Accueil (café)
9h30 – 10h : Allocutions • Introduction par la Présidente de la SFPT (A. Sand, Présidente de la SFPT) • Présentation de Pléiades Neo par M. Chemouny (HO Optical Programmes & Imagery, Airbus Defence & Space)
10h00 – 10h05 : Présentation de la démo « Immersion 3D collaborative avec des données Pléiades Neo » (F. Civet, VR2Planets)
10h05 – 10h30 : Modélisation de la bathymétrie par Pléiades Neo en Baie de Saint-Malo : réseaux de neurones et transfert radiatif (A. Collin, EPHE-PSL/CGEL)
10h30 – 10h55 : Evaluation des données Pléiades Neo pour la cartographie des haies et des arbres hors forêts (M. Lopes, TerraNIS / D. Sheeren, INRAE)
10h55 – 11h10 : Pause
11h10 – 11h35 : Exploitation de données Pléiades Neo dans le cadre de suivi de réservoirs et de lacs en France et en Chine et pour la cartographie de dégâts de séismes en Turquie (H. Yésou, T. Ledauphin, S. Amzil, S. Battiston, C. Huber & S. Clandillon, ICube-SERTIT)
11h35 – 12h : Apport de l’imagerie Pléiades Neo pour l’appui aux politiques publiques d’aménagement durable (E. Bousquet, CEREMA)
12h – 12h25 : Augmentation significative des performances sur la détection d’objet militaire grâce à l’imagerie Pléiade Neo (A. Dalibot, Preligens)
12h25 -12h40 : Accès aux images Pléiades Neo via le Dispositif DINAMIS (D. Fontannaz, CNES / DINAMIS)
12h40 – 14h10 : Déjeuner (buffet) Démo : Immersion 3D collaborative avec des données PNEO (F. Civet, VR2Planets)
14h10 – 14h35 : Analyse comparative du contenu informationnel de l’imagerie satellite 30 cm (O. Thiery, Geo4i)
14h35 – 15h : Apprentissage profond de la similarité pour la reconstruction 3D à partir d’images THR satellites : cas d’acquisition tri stéréo Pléiades Neo (M. A. Chebbi1,2, E. Rupnik2, P. Lopes1, M. Pierrot-Deseilligny2, 1Thalès, 2Univ Gustave Eiffel-ENSG-IGN)
15h – 15h25 : De Pléiades à Pléiades Neo avec les outils 3D open source du CNES (D. Youssefi et D. Lallement, CNES)
15h25 – 15h50 : Jumeau numérique de la Terre à partir d’images satellite Pléiades Neo (L. Gabet, Airbus / F. Gille, Dassault Systèmes)
15h50 – 16h05 : Pause
16h05 – 16h30 : Apport de Pléiades Neo pour la production d’orthomosaïques et de modèles numériques 3D dans le cadre du projet GEOSOCLE2 (L. Chandelier, IGN / S. Bosch, Airbus)
16h30 – 16h55 : De Pléiades à Pléiades Neo : enjeux et opportunités. L’expérience d’un producteur de données. (S. Delpierre, N. Gonga, M. Chauvin, S. Labarre, GEOFIT)
16h55 – 17h20 : Exploitation et valorisation des images Pléiades Neo avec ArcGIS (J.B. Henry, A. Trabelsi, P. Pruvost, J.-P. Deboos, ESRI France)
17h20 – 17h30 : Conclusion et clôture (Michaël Tonon, Secrétaire Général de la SFPT)
> Bus et métro : à proximité immédiate, les lignes 37 et 78 circulent sur la rue de Tarfaya (arrêt Clément-Ader, accès rapide à la ligne B du métro). > Gare TER de Montaudran, trains vers la gare de Toulouse-Matabiau et vers Castelnaudary/Carcasonne.
Voiture
Les échangeurs de Lespinet et Montaudran donnent un accès direct au périphérique et à l’autoroute A61.
Moto
Un emplacement moto est accessible au rez-de-chaussée du parking couvert.
Vélo
Le B612 est desservi par une piste cyclable. Plusieurs supports d’attaches vélos sont disponibles au rez-de-chaussée du parking couvert.
Pour stationner dans le quartier
Le B612 met à votre disposition 320 places de parking. L’accès au parking couvert est régi par contrôle d’accès. Un second parking aérien est également accessible en proximité du B612 avec un contrôle d’accès. Des places sont également disponibles sur la voirie.
Le 16 décembre 2022, le jury composé de: Cécile GOMEZ (IRD, Inde), Thomas CORPETTI (LETG-Rennes, UMR6554) et Cyrielle GUERIN (CEA, France) s’est réuni pour sélectionner le meilleur article. Jean-Paul Rudant a participé à la réunion en tant qu’observateur, représentant la SFPT.
Parmi les 6 articles candidats, le jury a décidé de retenir deux candidats pour se partager, à égalité, le prix annoncé :
Benjamin Messame Me Mba de l’UMR Espace-DEV, La Réunion, pour l’article :
Le jury a également distingué un troisième article porté par Siham ACHARKI, de Université Abdelmalek Essaadi, Tanger Maroc, en lui attribuant un statut de finaliste :
Complémentarité des images optiques SENTINEL-2 avec les images radar SENTINEL-1 et ALOS-PALSAR-2 pour la cartographie de la couverture végétale : application à une aire protégée et ses environs au Nord-Ouest du Maroc via trois algorithmes d’apprentissage automatique. Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, 223, 143–158. https://doi.org/10.52638/rfpt.2021.599
La rédactrice en chef de la RFPT et le bureau de la SFPT adressent leurs remerciements aux membres du jury qui ont bien voulu consacrer une part de leur temps à la lecture des 6 articles candidats puis à la réunion qui a permis de retenir le classement définitif.
La SFPT a le plaisir de co-organiser un workshop sur la photogrammétrie et vision par ordinateur qui aura lieu en juin 2023 à Vancouver, Canada conjointement avec la conférence CVPR.
Ce workshop d’une demi-journée est un forum pour les recherches originales en vision par ordinateur et en photogrammétrie. Il présentera plusieurs conférenciers d’honneur, une sélection des présentations orales ainsi qu’une session de posters.
Nous vous invitons à soumettre des articles de recherche de haute qualité concernant la génération, le traitement et l’analyse d’images, de nuages de points 3D et de modèles de surface. Les articles acceptés seront publiés dans les actes de la CVPR.
Date limite des soumissions: 6 mars, 2023 11:59 PM PST
Le site web du réseau GeoDEV, du pôle de données et de services Surfaces Continentales Theia, évolue pour valoriser et faciliter l’accès aux ressources issues de l’observation spatiale des territoires et de l’environnement aux Suds.
Réalisé par Telescoop avec le soutien d’Agropolis Fondation, le site propose une nouvelle interface cartographique d’accès à une base de données de ressources disponibles sur le web (cartes, documents, images, outils, formations…) régulièrement alimentée par les acteurs scientifiques du pôle Theia mais aussi par vous-même !
Accessibles par profil – décideur, géomaticien, télédétecteur – le site propose des types de ressources adaptées aux différentes applications des données spatiales, de la recherche à la prise de décision, en passant par la gestion de base de données géographique.
Les actualités thématiques du site GeoDEV, envoyées mensuellement aux abonnés de la newsletter, seront désormais relayées sur la page LinkedIn de GEODEV.
N’hésitez pas à partager cette information dans votre réseau pour contribuer à la visibilité du site theia-land.art-geodev.fr.
L’Association Francophone de Topographie a le plaisir d’annoncer que le Forum de la topographie 2023 se tiendra :
le 13 avril 2023 à l’INSA de Strasbourg.
Le thème proposé porte sur la topographie INDOOR
L’accès au salon professionnel et aux conférences est gratuit sur inscription obligatoire à l’adresse https://www.billetweb.fr/forum-de-la-topographie avec possibilité de réserver le repas de midi.
Association Francophone de Topographie 73 avenue de Paris – 94 165 Saint-Mandé www.aftopo.org
Avec 51 projets labellisés en trois ans, le SCO France fédère déjà un écosystème de plus de 260 entités nationales ! Fin mars, cette communauté est invitée à se retrouver à Paris pour échanger, resserrer ses liens et en créer de nouveaux. Venez !
Pour sa seconde édition, le Congrès du SCO France se tiendra Mardi 28 mars 2023 de 9h à 14h au Centre de conférences Pierre Mendès-France à Paris. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 mars 2023, sous réserve bien sûr des places disponibles.
Le 13 avril 2023, le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires lance son Plan d’Applications Satellitaires 2023-2027.
Ce plan vise à favoriser l’utilisation des données satellitaires par les institutionnels afin de contribuer à l’atteinte des objectifs des politiques publiques environnementales et améliorer l’efficience des pouvoirs publics.
A destination des ministères (services centraux et déconcentrés), établissements publics du pôle ministériel Ecologie/Territoires/Mer/Energies et collectivités territoriales, cet évènement va vous permettre de découvrir des cas d’usage d’applications satellitaires et les objectifs du plan grâce à une plénière. La plénière sera suivie d’un temps d’échanges autour de stands organisés en 3 pôles : Découvrir ; S’informer ; Se lancer et se faire accompagner techniquement et financièrement. A cette occasion, un concours autour de l’utilisation ou des perspectives d’utilisation des données satellitaires par les entités publiques est organisé. Participez, de nombreux prix à gagner dans 2 catégories !
Participation et infos pratiques
Date : Jeudi 13 avril 2023 – 13h-17h30. Accueil café à partir de 12h30
L’IMPT (Institut des Mathématiques pour la Planète Terre) et le CNRS organisent une école thématique « Traitement des données massives et apprentissage : applications en géophysique, écologie et SHS », du 5 au 9 juin 2023 à Grenoble. Informations et inscription : https://tdma2023.sciencesconf.org
L’ESA/ESTEC (Pays-Bas) organise une série de cours intitulée : “Satellite Microwave Remote Sensing – From the basic techniques to the state-of-the-art instrumentation and end-to-end system design”. Ces cours couvrent un large spectre de connaissances sur les constellations, les micro-ondes (actives, passives), propagation des ondes, segments sol…
Fonction : Post-doctorant Métier ou emploi type* : Chercheur/Chercheuse Catégorie : A Corps : Chercheur Affectation administrative : Institut de Recherche sur l’Architecture Antique UAR 3155 Affectation géographique : Antenne d’Aix-en-Provence
Missions
Unique théâtre antique de Méditerranée occidentale à conserver un bâtiment de scène dans un état exceptionnel, l’édifice d’Orange est inscrit à ce titre au patrimoine architectural mondial de l’Unesco.
Depuis 2016, il fait l’objet d’une campagne de restauration qui se poursuivra jusqu’en 2024. Cela constitue une opportunité exceptionnelle d’étudier le bâtiment, afin d’en comprendre la construction et l’architecture ainsi que les usages et les transformations qui l’ont affecté jusqu’à aujourd’hui. Le projet TAIC2, piloté par l’IRAA, en réponse à l’appel à projet du Programme Transfert de la Fondation A*Midex, d’Aix-Marseille Université, se donne plusieurs objectifs. Il s’intéresse à définir une nouvelle approche technologique au croisement des processus SIG, BIM et HBIM adaptés aux problématiques scientifiques de l’archéologie à travers le cas particulier du théâtre antique d’Orange. L’enjeu du projet réside dans les capacités d’interopérabilité entre ces outils pour le partage de l’information, la visualisation des objets archéologiques et architecturaux, tout en alimentant une réflexion sur les normes et les bonnes pratiques à l’attention des utilisateurs.
Il sera par ailleurs proposé dans le cadre du projet :
une solution innovante pour le partage de l’information et une nouvelle proposition de visualisation des objets (architecturaux et/ou archéologiques) ;
des actions de valorisation et de transfert de savoir-faire (diffusion scientifique, actions de formation et de transfert, communications…).
Établissement porteur : Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA) – UAR 3155 CNRS-AMU, membre de l’Institut ARKAIA
Partenaires institutionnels : UBFC/LIB – EA 7534, équipe Modélisation Géométrique LRA – ENSA Toulouse Service Régional de l’Archéologie (SRA), OCCITANIE
Partenaires socio-économiques et culturels : DRAC PACA : Conservation Régionale des Monuments Historiques (CRMH), Service Régional de l’Archéologie (SRA), région PACA. Orange : Musée d’art et d’histoire d’Orange et Service Patrimoine. Architecture & Héritage, SAS d’architecture, Arles.
Un des objectifs du projet TAIC2 est d’agréger les données issues de la maquette numérique (IFC) du théâtre, du système d’information géographique, des expertises scientifiques, des numérisations du site. La notion de spatialité des données est donc prégnante. Afin de lier ces données à une référence, la société A-BIME a été missionnée pour construire un jumeau numérique BIM de la structure, en étroite collaboration avec l’équipe de l’IRAA. L’environnement géo-référencé du bâtiment est également développé (SIG). Il est nécessaire de maintenir la cohérence entre ces données spatiales et temporelles (ajouts de numérisations, modification du modèle SIG ou BIM, annotations et documents liés). L’ensemble de ces données doit être interrogeable depuis des interfaces à construire, grâce à des services d’échange. Le système doit être évolutif (ajout de types différent d’expertises ou de données).
Activités principales :
proposer et développer une architecture de services permettant le stockage, la conservation et l’indexation des données géométriques, architecturales et scientifiques du projet, en se basant sur des standards interopérables ;
proposer et développer des algorithmes et des services permettant l’interrogation du système, la mise à jour, le respect de la cohérence des données ;
proposer un ensemble d’outils qui permettent ces actions par des acteurs du patrimoine ;
proposer et implémenter des algorithmes de gestion des données géométriques (structuration, échange, comparaison, adaptation maquette/nuages de points) ;
Localisation : la mission se déroulera principalement au bureau de l’IRAA d’Aix-en-Provence (MMSH), des missions sont à prévoir à Dijon (LIB, équipe Modélisation Géométrique) et à Orange.
Compétences**
Connaissance, savoir :
doctorat en informatique ou mathématiques appliquées
connaissance de standards interopérables (IFC, OGC) pour l’échange des données
connaissance démontrée des bases de données relationnelles et sémantiques
connaissance démontrée des systèmes de services web, des applications 3-tiers
connaissance des systèmes Linux et de la virtualisation de systèmes ou de services
Savoir faire :
bibliographie scientifique et technique
rédaction d’articles scientifiques
développement informatique
communication orale et interpersonnelle
planification du travail, dans un consortium pluri-expertises
Savoir être :
excellent relationnel
sens du service
fiabilité
Contacts
Si ces thématiques vous intéressent, merci d’adresser vos candidatures avant le 30 mars à :
Unité de recherche IMBE, tutelle Avignon Université
Quels sont les effets d’un changement de pratique pastorale sur la distribution des faciès de communautés végétales d’une pelouse sèche Méditerranéenne : apports de l’imagerie par drone.
Objectifs et missions
Le projet proposé a pour objectif de tester les effets d’un gradient d’intensité de pâturage en relation avec deux pratiques, le pâturage itinérant traditionnel et le pâturage clôturé contemporain sur les pelouses sèches de la plaine de Crau (sud-est de la France) à l’aide de relevés de végétation réalisés en 2021 ainsi que d’imagerie aérienne effectuée par drone en 2021 et 2022. L’étudiant(e) devra croiser ces données afin d’identifier d’éventuelles corrélations entre les différents types de pratiques pastorales, l’éloignement aux bergeries et la distribution des différents faciès de végétation.
Contexte
Les agrosystèmes pastoraux constituent souvent des réservoirs importants d’espèces végétales et animales et correspondent parfois à des points chauds de biodiversité. Leur intérêt conservatoire et les services qu’ils rendent à l’homme sont cependant menacés par les changements globaux des dernières décennies (Meirland et al., 2015) qu’ils soient climatiques ou d’usages. Il apparaît alors urgent de mieux comprendre et de discriminer les facteurs environnementaux influençant le plus la biodiversité de ces réservoirs d’espèces pour leur conservation.
Le stage s’intègrera dans le projet de recherche Coussoul Sentinelle (en collaboration avec le CD13, le CA 13 et le CEN PACA) qui a pour objectif de suivre l’état de conservation des habitats agro-pastoraux de la plaine de la Crau (Sud-est de la France) ainsi que l’impact des changements globaux dont un changement récent de pratique pastorale sur certains sites : du pâturage itinérant traditionnel au pâturage clôturé.
Lors d’une étude précédente (Vidaller et al., 2022), nos résultats ont montré qu’il existe un effet significatif de l’intensité du pâturage sur la composition et structure des communautés végétales, avec une richesse et une équirépartition des espèces significativement plus élevées pour une intensité de pâturage modérée. Des différences significatives ont également été mesurées dans le recouvrement spatial relatif des différentes communautés végétales identifiées même si celles-ci sont toujours bien identifiées dans les deux systèmes de pâturage. Le pâturage en enclos a ainsi conduit à un développement des zones plus intensément pâturées, caractérisées par une végétation plus mésophile. Dans les zones les plus éloignées des bergeries, il a aussi conduit à une plus grande richesse en espèces végétales comparativement au pâturage itinérant traditionnel, mais toujours au profit d’une végétation plus mésophile.
Profil souhaité
Cursus Universitaire ou Ingénieur/e en biologie ou agronomie avec de solides bases en écologie et géomatique
Très bonne connaissance et pratique des outils SIG indispensables
Connaissances en botanique souhaitées
Conditions de travail
Stage M2 de 4 à 6 mois
Basé à l’Université d’Avignon, IUT Agroparc, UMR 7263 IMBE
Début du stage : février – mars 2023
Modalités de candidature
Merci de faire parvenir un CV, lettre de motivation, résultats M1 et M2 et contacts personnes ressources par mail à christel.vidaller@univ-avignon.fr
Les dossiers seront évalués au fil de l’eau et des entretiens seront proposés aux candidatures les plus satisfaisantes.
Nom et qualité des responsables du stage : Christel Vidaller (Maitre de conférences Avignon Université), Thierry Dutoit (Directeur de recherche CNRS-IMBE-Avignon)
Adresse du stage : IUT d’Avignon, 337 chemin des Ménajariés, Site Agroparc BP 61207, 84911 Avignon Cedex 09