Suite au séminaire de prospective scientifique de 2004, le CNES a mandaté un groupe de 20 experts (Groupe de Synthèse Hyperspectral, GSH) pour analyser l’intérêt d’un instrument hyperspectral dans les domaines de la Science et de la Défense.
En 2007-2008, le GSH a permis, au-delà des analyses scientifiques fournies et des recommandations formulées, de faire travailler scientifiques et personnels de la Défense autour d’un même projet, confirmant l’intérêt d’un instrument dual, le projet de satellite hyperspectral français HYPXIM. Ce groupe a montré l’existence d’une communauté nationale d’utilisateurs importante et bien positionnée au niveau international en termes de publications scientifiques (3ème rang sur la période 1998-2008).
Un effort important de structuration de la communauté a depuis été conduit avec la création de la SFTH (Société Française de Télédétection Hyperspectrale), devenue depuis fin 2012 le groupe thématique Imagerie hyperspectrale de la SFPT (Société Française de Photogrammétrie et Télédétection). La communauté s’est alors dotée de ce site internet permettant la diffusion d’informations vers les utilisateurs.
L’activité d’animation du groupe hyperspectral est marquée par l’organisation de deux colloques nationaux à Paris en 2011 (environ 80 participants) et à Toulouse en 2012 (environ 85 participants). Une école d’été limitée à 30 inscrits a également été organisée à Toulouse à la suite du deuxième colloque. Ces manifestations se poursuivront dans le futur, en particulier en 2014 avec l’organisation d’un nouveau colloque national.